Le bruit sur le stand de tir

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LES PROJETS DES CLUBS DE TIR

Société De Tir Sportif De Montluçon

Voilà pour le 25 mètres le sol recouvert de palettes et dépose de laine de roche

Le devant du muret recouvert de plaque de toiture goudronnée pour l étanchéité

Essai Tunnel de Tir. (  tvnshack )

Ceci est l'essai d'un prototype de Tunnel de Réduction Acoustique du choc de départ lors d'un tir à l'arme longue dans le cadre du Tir Sportif.  Cartouche utilisée pour cette vidéo : .308W


Le résultat mesuré au sonomètre donne une atténuation de 7 dB entre le tir "à nu" et le tir "en tunnel".


7 dB d'atténuation correspondent à une réduction par un facteur 5 de l'intensité du bruit.


Nous procédons à la fabrication d'autres modèles pour déterminer celui qui sera le plus efficace.

CONTENTIEUX

UFA Union Française des amateurs d'Armes

Clubs de tir : les voisins ne me dérangeront plus

samedi 20 avril 2024, par Jean Pierre Bastié président de l’UFA, Jean-Jacques BUIGNE fondateur de l’UFA, Michaël Magi Vice-président de l’UFA (publié initialement le 18 décembre 2023)

Régulièrement des clubs de tir nous font part de leurs mésaventures locales à propos de l’implantation de leur stand qui est contestée par les voisins qui se plaignent du bruit. Une nouvelle loi devrait constituer une avancée majeure pour les clubs de tir.

En effet, la la loi n°2024-346 du 15 avril 2024 visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels change toute la physionomie du droit de contestation.

Les clubs de tir, ces mal-aimés

Ce texte de bon sens qui consacre le bien-vivre ensemble devrait apporter une bouffée d’oxygène à des clubs de tir en difficulté.
Certains, installés de longue date sur des sites éloignés à l’origine de toute habitation, se retrouvent aujourd’hui cernés par des néoruraux. Profitant de prix avantageux pour acquérir des terrains à proximité de zones d’activités de ce type, ces nouveaux résidents s’empressent une fois installés, de se regrouper pour demander la fermeture de stands de tir autour desquels ils se sont implantés en toute connaissance de cause.
Jusqu’à présent, les décisions de justice étaient souvent défavorables aux clubs de tir sportif qui se ruinaient en frais de procédure avant de fermer ou de chercher ailleurs un terrain plus favorable.

Le vent a tourné :

Jusqu’à maintenant, la notion de trouble de voisinage n’était pas définie dans le code civil mais par une jurisprudence d’un arrêt du 19 novembre 1986 de la Cour de cassation ("nul ne doit causer un trouble anormal de voisinage") qui définissait une responsabilité sans faute. Une exception existait à ce principe (la théorie de la pré-occupation) qui figurait dans le seul code de la construction et de l’habitation (ex article L113-8). Cet article est logiquement abrogé par cette nouvelle loi.

Le stand de tir de Limoges est embêté par des voisins qui ne supportent pas le bruit. Ils ont déposé pétition sur pétition.

Si la « proposition de loi visant à préserver les activités traditionnelles et usages locaux des actions en justice de voisins sensibles aux bruits et aux odeurs » initialement votée en première lecture par l’Assemblée nationale le 4 décembre 2023 a connu quelques vicissitudes, les sénateurs souhaitant restreindre l’exception aux seules activités économiques et infantiles (vote du 12 mars 2024), la Commission mixte paritaire des 2 assemblées a rétabli le terme générique d’activités en précisant bien dans son rapport : "toutes les activités seront donc concernées - économiques, mais aussi culturelles, associatives ou autres". A noter que le garde des Sceaux a soutenu ces proposition au nom du gouvernement. Il a notamment souligné la valeur d’« un texte de bon sens, de concorde, qui consacre le bien vivre ensemble. »

Donc désormais, le code civil, en son article 1253, définit à la fois les notions de trouble anormal de voisinage et de responsable :
« Le propriétaire, le locataire, l’occupant sans titre, le bénéficiaire d’un titre ayant pour objet principal de l’autoriser à occuper ou à exploiter un fonds, le maître d’ouvrage ou celui qui en exerce les pouvoirs qui est à l’origine d’un trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage est responsable de plein droit du dommage qui en résulte. »
Et surtout l’exception d’antériorité :
cette responsabilité n’est pas engagée lorsque le trouble anormal provient d’activités, quelle qu’en soit la nature, existant antérieurement à l’acte transférant la propriété ou octroyant la jouissance du bien ou, à défaut d’acte, à la date d’entrée en possession du bien par la personne lésée. Ces activités doivent être conformes aux lois et aux règlements et s’être poursuivies dans les mêmes conditions ou dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal (sachant que le code rural et de la pêche maritime définit différemment les exceptions pour les agriculteurs).

Ainsi les clubs sportifs pourront se défendre et pérenniser leurs activités, vent debout contre leurs détracteurs nouvellement installés à proximité de leurs stands, car cette loi permet de défendre le patrimoine que constitue la pratique du tir. A noter que cette loi ne concerne pas seulement la ruralité mais vise aussi à gérer certains différents citadins. Tous les clubs de tir sont donc concernés par ces avancées..

Désormais l’antériorité prévaut mais il y a des limites

Construit en 1980 sur une décharge et protégé de la ville par une forêt, le club d’Audenge (Gironde) a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion en 2021. Mais finalement la municipalité à signé un protocole d’accordqui permet au club de rester dans les lieux.

3 conditions sont nécessaires pour que l’exception d’antériorité joue :
Antériorité : Le code définit désormais clairement la notion : "activités...existant antérieurement à l’acte transférant la propriété ou octroyant la jouissance du bien ou, à défaut d’acte, à la date d’entrée en possession du bien par la personne lésée". Donc l’antériorité ne joue que par rapport à la personne lésée et non l’antériorité du bien par rapport à l’installation du stand de tir, ou l’antériorité d’autres voisins. Il n’est pas non plus nécessaire que le nouveau venu ait connaissance du trouble avant de s’installer ;
Activité conforme aux lois et aux règlements : attention à ne pas prêter le flanc à d’éventuels moyens pour les requérants ;
S’être poursuivie dans les mêmes conditions ou dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une aggravation du trouble anormal : ce sera sans doute l’angle d’attaque des requérants.

Préparer sa défense avant d’être attaqué

Nous conseillons aux stands de tir, et pas simplement à ceux qui s’installent, de faire procéder à des mesures de bruits afin d’enregistrer l’intensité (cf. Pour aller plus loin et le paragraphe suivant). Mais aussi de consigner les horaires, le nombre d’adhérents, la fréquentation, la fréquence des tirs et le type d’armes utilisé, les compétitions hébergées..., de vérifier et bien conserver les historiques. Ainsi il sera plus facile de prouver que le bruit était « antérieur » à l’installation du requérant et de se défendre d’une aggravation. Et si des nouveaux résidents viennent à déposer plainte pour des troubles anormaux de voisinage, ils devraient faire chou blanc.


Les parlementaires ont tranché : plus de responsabilité pour trouble anormal du voisinage existant avant l’arrivée de nouveaux venus.


L’arrêté du 27 novembre 2008 indique qu’il faut utiliser la norme NF S31-160 pour mesurer les bruits des tirs.
Donc il ne suffit pas de simplement télécharger une appli sonomètre sur son smartphone et faire ses mesures aléatoires soi-même dans son coin, cela n’a aucune valeur ! Pour plus de détail, référez-vous à l’article Comment installer un stand de tir.

Et s’il n’y a pas antériorité ?

Tout d’abord l’antériorité ne concerne que la personne lésée, pas par rapport à l’antériorité du bien, ni l’antériorité d’autres personnes.

Ensuite le trouble doit excéder les inconvénients normaux de voisinage donc si il constitue un bruit parmi d’autres ...

D’autant que les nouvelles technologies qui seront installées à l’avenir dans certains clubs à la suite de travaux (plaques acoustiques, récupérateurs de balle, tunnel de tir, etc.), pourront sûrement prouver dans bien des cas qu’il y a moins de bruit qu’avant. Ce qui vaut aussi en cas d’antériorité et fera preuve de la volonté de bien vivre ensemble du club de tir.


Pour aller plus loin :
Comment installer un stand de tir ;
La rubrique consacrée aux difficultés rencontrées par les clubs de tir avec leur voisinage ;
Dossier législatif sur le site du Sénat ;
Un article sur le bruit des stands de tir (site d’un consultant qui est intervenu dans un stand de tir antérieurement à la nouvelle loi).



Cet article a été publié une 1ère fois le 2 décembre 2023 sous la plume de Jean Pierre Bastié avec pour titre : « Clubs de tir : j’y suis, j’y reste ! ». Puis il a été mis à jour le 18 décembre 2023 en fonction de l’actualité parlementaire. Il a été revu en 19 avril 2024 par Michael Magi et Patrick Forterre au moment de la publication de la loi.

Rel. LV-20/04/24


Legifrance

http://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049418434

LOI n° 2024-346 du 15 avril 2024 visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels (1)

I.-Le sous-titre II du titre III du livre III du code civil est complété par un chapitre IV ainsi rédigé :


« Chapitre IV
« Les troubles anormaux du voisinage


« Art. 1253.-Le propriétaire, le locataire, l'occupant sans titre, le bénéficiaire d'un titre ayant pour objet principal de l'autoriser à occuper ou à exploiter un fonds, le maître d'ouvrage ou celui qui en exerce les pouvoirs qui est à l'origine d'un trouble excédant les inconvénients normaux de voisinage est responsable de plein droit du dommage qui en résulte.
« Sous réserve de l'article L. 311-1-1 du code rural et de la pêche maritime, cette responsabilité n'est pas engagée lorsque le trouble anormal provient d'activités, quelle qu'en soit la nature, existant antérieurement à l'acte transférant la propriété ou octroyant la jouissance du bien ou, à défaut d'acte, à la date d'entrée en possession du bien par la personne lésée. Ces activités doivent être conformes aux lois et aux règlements et s'être poursuivies dans les mêmes conditions ou dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l'origine d'une aggravation du trouble anormal. »


II.-L'article L. 113-8 du code de la construction et de l'habitation est abrogé.
III.-Après l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 311-1-1 ainsi rédigé :


« Art. L. 311-1-1.-La responsabilité prévue au premier alinéa de l'article 1253 du code civil n'est pas engagée lorsque le trouble anormal provient d'activités agricoles existant antérieurement à l'acte transférant la propriété ou octroyant la jouissance du bien ou, à défaut d'acte, à la date d'entrée en possession du bien par la personne lésée. Ces activités doivent être conformes aux lois et aux règlements et s'être poursuivies dans les mêmes conditions, dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l'origine d'une aggravation du trouble anormal ou dans des conditions qui résultent de la mise en conformité de l'exercice de ces activités aux lois et aux règlements ou sans modification substantielle de leur nature ou de leur intensité. »


La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.


Recommandation FFTIR

Le bruit et les nuisances sonores des pas de tir

 

Caisson anti-bruit sur un pas de tir 25 mètres

Ce projet a été l'initiative de la Ligue Régionale de tir du Centre dans le but de mettre en place un prototype de « caisson antibruit », afin d'atténuer les effets sonores occasionnés par les déflagrations.

 

Nous sommes partis du principe à absorption. En automobile et moto, la laine de verre est utilisée dans les pots d'échappement pour piéger un maximum de bruit. La laine de verre étant une matière qui a un pouvoir absorbant sonore important.

Nous avons donc construit un caisson en laine de verre avec des « chicanes brisantes » devant pour briser et absorber l'onde sonore. 

 

Ces « chicanes brisantes » sont placées en avant et au bout du caisson.

Dans un souci de piéger toujours le maximum de l'onde sonore en sortie du canon, des plaques de fibralites ont été installées sur les deux premiers pare-balles ainsi que sur le mur derrière le tireur pour éviter le retour de l'onde sonore.

 

Interprétation :

 

Nous constatons un gain de décibels de 4 dBA sur le parking derrière le stand et de 7 dBA dans la cour du stand.

 

Ce gain de décibel nous permet de diminuer le delta entre l’émergence sonore extérieure et le son émi au départ du coup. Ce gain est plus important dans la cour du stand ce qui est un plus, car la cour fait effet de « caisse de résonance » pour les riverains.

Le premier bilan de ces premières mesures est positif et l’efficacité du caisson est démontrée.

Protocole de mesure de la deuxième série de tests:

 

Cette deuxième série a été prise avec le caisson et les plaques de fibralites.

 

Pour la deuxième série, nous avons utilisé des armes de trois calibres différents : pistolet semi-automatique cal.22 Lr ; revolver canon court cal.38 SP ; pistolet semi-automatique cal.45 ACP.

 

Pour chaque arme, 5 cartouches ont été tirées sur un poste non isolé et 5 cartouches dans le caisson antibruit.

 

Les mesures sont prises à deux endroits différents : sur le parking derrière le stand et dans la cour à l’intérieur du stand.



Interprétation :

 

Pour cette deuxième batterie de tests sonores, nous avons donc ajouté de la fibralite sur le mur derrière le caisson et sur les deux premiers pare-balles.

 

Nous constatons que le gain est toujours présent. On peut remarquer aussi que même si le calibre est important on arrive à ramener la nuisance sonore très proche du petit calibre et donc de se rapprocher de l’émergence sonore.

 

Conclusion:

Nous constatons que la fibralite ajoutée au caisson nous a fait gagner 4 à 5 dBA sur le parking derrière le stand et 6 et 9 dBA dans la cour du stand.

L'aménagement du pas de tir, caisson antibruit et fibralite, permet d'atténuer d'une manière considérable les effets sonores dus aux tirs.

Au vu des résultats de cette étude, nous pensons que si le pas de tir était intégralement aménagé de la sorte, le stand de tir 25m serait globalement encore plus silencieux ; un gain important pour la qualité de vie des riverains.

Coût de l'aménagement d'un poste prototype:

Coût d'un caisson antibruit : 392 €

Coût de la fibralite pour aménager un poste : 220 €

L'industrialisation du poste devrait permettre une baisse importante des coûts de fabrication

 

Étude réalisée par la ligue de Tir  du Centre

Vous pouvez contacter le Centre de Tir Régional pour plus de renseignements.


Sénat

http://www.senat.fr/questions/base/2006/qSEQ060824195.html 


Réponse du Ministère de l'écologie et du développement durable publiée le 02/11/2006

La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative aux nuisances sonores dues aux stands de tir. La réglementation en vigueur opposable à ces activités sportives est inscrite dans le code de la santé publique, notamment dans les articles R. 1334-32, R. 1334-33, R. 1334-35, R. 1336-6, R. 1336-8, R. 1336-9, R. 1336-10 et R. 1336-10-1. La mesure doit être réalisée avec un sonomètre approuvé, à jour de ses vérifications périodiques, et selon des modalités définies par la norme française homologuée AFNOR NFS 31-010. Les valeurs limites d'émergence sont fixées en fonction de la durée cumulée d'apparition du bruit particulier en cause. Dans le cas des stands de tir, la durée moyenne d'un coup de feu peut être estimée à environ une seconde, cette durée étant variable selon les conditions météorologiques et la distance entre le stand de tir et le point de mesure. Il est donc nécessaire de connaître le nombre de coups de feu tirés durant l'intervalle de mesurage afin de déterminer le plus précisément possible la durée cumulée d'apparition du bruit sur la période d'exploitation du stand et ainsi l'émergence limite admissible selon la période de référence considérée. En cas de non-respect des valeurs d'émergence, l'exploitant s'expose à des sanctions pénales (contravention de 5e classe, confiscation de la chose ayant servi ou destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit), des sanctions administratives prises en application de l'article L. 571-17 du code de l'environnement (suspension d'activité, consignation de fonds, exécution d'office des travaux, voire cumul de plusieurs de ces sanctions). Par ailleurs, les riverains de ces activités peuvent également se constituer partie civile et obtenir réparation des troubles causés par le stand (dommages et intérêts ou fermeture par voie judiciaire, selon que la juridiction traitant le dossier est pénale ou civile). Enfin, le maire peut, en application du code général des collectivités territoriales et du code de la santé publique, et pour une activité s'exerçant sur sa commune, fixer des conditions particulières d'exercice de l'activité relatives au bruit afin de garantir à ses administrés la tranquillité à laquelle ils ont droit.

Publiée dans le JO Sénat du 02/11/2006 - page 2764


LES FORUNISSEURS ET PRESTATAIRES

Tunnel antibruit

Informations générales sur les tunnels antibruit

Notre société fabrique le tunnel antibruit GPB850/1500 depuis plus de 25 ans. Nous avons été les premiers à fixer de nouvelles règles en matière d’insonorisation des installations de tir. Au fil du temps, nous avons amélioré les tunnels antibruit. Grâce à leur forme triangulaire optimale, ils assurent une bonne isolation acoustique. La réduction du bruit peut aller jusqu’à 20 dB(A) devant l’installation de tir et jusqu’à 13 dB(A) derrière l’installation. Les tunnels antibruit sont contrôlés et autorisés par l’expert fédéral des installations de tir. Grâce au matériau ne provoquant pas d’éclats, il n’y a pas de risque en cas de tirs manqués. Les tunnels antibruit sont pratiquement sans entretien, les panneaux intérieurs peuvent être remplacés sans problème.


TMC ACOUSTIQUE

Acoustique Stand de tir

Un stand de tir est un espace aménagé pour effectuer des tirs en toute sécurité avec une arme à feu ou une arme à air comprimé. Mis en place généralement pour l’entrainement dans le cas des forces armées et de police, ou encore pour la pratique du tir de loisir ou sportif, il peut être fermé, semi-ouvert ou en plein air. Les activités qui s’y déroulent sont encadrées par un certain nombre de règles, et il existe par ailleurs une réglementation acoustique des stands de tir. A ce propos, nous mettons à votre disposition notre expertise pour dompter efficacement le bruit en milieu de tir.

Que faut-il savoir sur l’acoustique d’un stand de tir?

D’entrée de jeu, il est important de préciser que le bruit émis par les armes à feu notamment est lié à deux principales sources radicalement différentes. Il s’agit précisément de la détonation à la bouche et du bruit du projectile. La première est provoquée par l’expansion des gaz de la charge propulsive au niveau de la bouche et peut être modélisée sur la base d’un volume essentiellement sphérique de ces gaz au moment où la vitesse d’expansion devient subsonique. Pour une meilleure gestion du bruit dans votre stand, contactez-nous.

La seconde source quant à elle, qui est d’ailleurs celle ciblée dans la réglementation acoustique des stands de tir, est provoquée par le vol supersonique du projectile le long de la trajectoire allant de la bouche à la cible, ou plutôt à un point de la trajectoire auquel la vitesse du projectile devient subsonique. Plus concrètement, le bruit du projectile provient d’une section de la trajectoire qui rayonne dans une certaine direction une onde de choc.

Cela dit, les procédés permettant d’estimer l’énergie émise par ces sources sont généralement basés sur l’évaluation des énergies impliquées dans les processus concernés. Ces méthodes donnent des estimations pour la fraction de ces énergies qui se transforme en énergie acoustique. Le résultat produit des données acoustiques en fonction de l’énergie, de la direction et du contenu fréquentiel, ce qui permet de respecter la réglementation acoustique des stands de tir après le travail des experts.

Que dit précisément la réglementation ?

Ce qu’il y a lieu de savoir à ce sujet, c’est déjà que l’arrêté du 27 novembre 2008 est venu modifier celui du 5 décembre 2007 portant sur les modalités de mesurage des bruits de voisinage. Il précise que pour la caractérisation des bruits de tir et d’impact dans les stands de tir « le mesurage sera effectué en outre selon les dispositions du fascicule de documentation FDS 31-160 ». En réalité, ce fascicule AFNOR FDS 31-160 se révèle être l’application de la norme de mesurage NF S 31-010 (norme de portée générale utilisée pour caractériser les bruits) aux stands de tir.

La principale particularité de cette réglementation acoustique des stands de tir concerne le calcul de l’émergence au point de réception, car la durée cumulée d’apparition du bruit particulier renvoie à la notion de « durée forfaitaire du tir sur le pas de tir ». Aussi, il y a la nécessité d’enregistrer simultanément le bruit des tirs sur le pas de tir et le bruit ambiant au point de mesurage. Cette mesure permet en effet de dissocier sans confusion le bruit des tirs et le bruit résiduel, étant donné que différentes sources de bruits de tir peuvent coexister.

En cas de non-respect des valeurs d’émergence, et donc de la réglementation acoustique des stands de tir, l’exploitant s’expose à des sanctions pénales (contravention de 5e classe, confiscation du matériel ayant servi ou destinée à commettre l’infraction) et à des sanctions administratives (consignation de fonds, suspension d’activité, etc.)

En outre, en dehors de ce cadre réglementaire, les activités bruyantes sportives et de plein air susceptibles d’engendrer des nuisances sonores peuvent être soumis à des prescriptions d’ordre général. Enfin, en application du code général des collectivités territoriales et du code de santé publique, le maire peut fixer des conditions particulières relatives au bruit, afin de garantir la tranquillité à ses administrés. Quoi qu’il en soit, en nous faisant appel, nos pourrons mettre en place les mesures nécessaires afin que vous puissiez respecter la réglementation acoustique des stands de tir.


TECHNIGOM

PRINCIPES ET REGLEMENTATIONS

ISO 17201-5:2010(fr) Acoustique — Bruit des stands de tir — Partie 5: Gestion du bruit

http://www.iso.org/obp/ui/#iso:std:iso:17201:-5:ed-1:v1:fr 


L'ISO 17201-5 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 43, Acoustique, sous-comité SC 1, Bruit.

L'ISO 17201 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Acoustique — Bruit des stands de tir:


MTS Bruit guide_maire.pdf

Introduction

Les travaux entrepris dans le but de rendre le stand 300 m conforme aux nouvelles normes relatives aux émissions sonores (OPB) ont suscité de nombreuses interrogations. Les lignes qui suivent devraient clarifier les choses, en apportant quelques informations relatives au bruit, aux moyens de le combattre et en rappelant certaines normes fédérales applicables aux installations de tir.

Nous n'aborderons ni les aspects physiologiques du bruit ni son influence sur le confort et la santé. Nous mentionnerons seulement que le bruit, qu'il soit de forte intensité et de courte durée (détonation) ou d'intensité moyenne, mais de longue durée (environnement bruyant), a des effets destructeurs et souvent irréversibles sur l'oreille (à partir de 140 dB, les lésions sont définitives). De plus, ses actions sur la santé et sur l'équilibre psychique ne sont plus à démontrer. Ainsi les législations fixent les niveaux à ne pas dépasser. Par exemple, en Suisse, sur les lieux de travail, l'intensité sonore ne soit pas dépasser 85 dB si la présence dure 8 heures; la durée d'exposition est réduite de moitié chaque fois que l'intensité sonore double (soit + 3 dB).

Quelques notions d'acoustique

Qu'est-ce que le bruit ?

D'une manière générale, le bruit peut être interprété comme la "traduction" que fait le cerveau de variations très rapides de la pression ambiante enregistrées par l'oreille. Cette dernière constitue, en effet, un manomètre différentiel extrêmement sensible.

Ces oscillations de pressions peuvent être très désordonnées, voire aléatoires, on parle de bruit; ou au contraire, être très "harmonieusement" répétitives dans le temps, on parle alors de son pur. Un bruit est constitué par une composition plus ou moins complexe de sons purs.

Dans le cas du son pur, les variations de pression en fonction du temps sont décrites par des équations du genre :



w est la pulsation. Cette dernière est reliée à la fréquence f (qui représente le nombre d'oscillations à la seconde) et à la longueur d'onde l par les relations :


et    


a est la célérité du son


Variation de pression en fonction du temps pour un son pur



L'unité de mesure de f est le Hertz (Hz), ou son multiplie, le Kilohertz (KHz). La longueur d'onde s'exprime en mètres.


Ainsi, un son de 10 KHz est tel que la variation de pression change de signe 10'000 fois par seconde.


Pour être audibles, ces variations de pression ne doivent pas être trop rapides

(ultrasons) ni trop lentes (infrasons). On peut admettre qu'une oreille moyenne

entend des sons compris entre 20 Hz et 20 KHz. Ces chiffres précisent

l'extraordinaire performance de l'oreille.


Un son peut être caractérisé par plusieurs grandeurs :

Son intensité qui est proportionnelle au carré de l'amplitude des variations de pression. Elle est mesurée par rapport à une pression de référence qui correspond grosso modo au seuil de sensibilité (P0 = 2.10-5 [Pa]). Elle s'exprime en Bell, ou plutôt en son sous-multiple, le décibel (dB). Un jeune pourra percevoir des sons d'intensité inférieure à 0 dB (par exemple –1 dB). Ces performances s'amenuisent assez rapidement avec l'âge, les sollicitations brutales, etc.

Sa hauteur qui dépend de la fréquence; un son aigu correspond à une fréquence élevée. La voix humaine parlée varie de 150 à 250 Hz pour les hommes et de 180 à 280 Hz pour les femmes.

Son timbre qui dépend de son spectre; donc du nombre de sons élémentaires qui le composent et de leur intensité. Le timbre permet de reconnaître une voix, un instrument de musique, etc.

Mentionnons encore que le langage parlé utilise une autre composante du bruit, il s'agit de son évolution dans le temps.

Puisque le bruit est lié à des variations de pression, il ne peut se transmettre que s'il existe un support (gaz, liquide ou solide). Dans le vide, le son ne peut pas se propager. Un espace vide, même très mince est un isolant phonique absolu.

Vitesse de propagation du son

Le terme vitesse n'est pas approprié, puisqu'il n'y a pas de déplacement, on devrait plutôt parler de célérité. Par ailleurs, tous les sons ne se propagent pas à la même vitesse. Un son intense se propage plus rapidement qu'un son faible; de même, un son aigu se propage plus rapidement qu'un son grave.


Par définition (parfaitement arbitraire), la célérité du son est égale à la vitesse de propagation d'une perturbation infiniment petite. Elle est inversement proportionnelle à la racine carrée de la variation de la masse volumique par rapport à la variation de pression. Donc, plus un corps est rigide, plus la célérité du son en son sein est élevée (Ex. : 5050 m/s dans l'acier, 1440 m/s dans l'eau et 345 m/s dans l'air). Mentionnons encore que, dans les gaz, donc dans l'air, la célérité du son ne dépend que de la température et qu'elle augmente avec la racine carrée de celle-ci.

Rappelons qu'au vu de ce qui précède, un son "réel" se propage toujours plus rapidement que la célérité du son qui est une notion théorique. Cependant, aux intensités sonores habituelles, la différence reste minime.

La propagation du bruit

La dissipation dans l'atmosphère

L'intensité sonore décroît avec le carré de la distance parcourue. Ceci provient du fait que la puissance sonore est dissipée sur une surface qui croit avec le carré de la distance.

D'autres effets viennent amplifier cette dissipation :

la viscosité de l'air qui conduit à un amortissement proportionnel au carré de la fréquence

l'absorption moléculaire (la transmission du son d'une molécule à l'autre dissipe de l'énergie) qui conduit à un amortissement lié à la température de l'air et à son humidité.

Ainsi, les sons de basse fréquence se propagent plus loin que ceux de haute fréquence (le cor des alpes, qui émet des sons graves, exploite cette caractéristique et permet la "communication" d'une vallée à l'autre).

La propagation du bruit dans l'atmosphère est donc complexe et dépend de nombreux paramètres qu'on ne peut pas maîtriser. De plus, une stratification de l'atmosphère peut conduire à des réfractions importantes (la direction de propagation du son change). On peut avoir ainsi, successivement des zones silencieuses, suivies de zones bruyantes qui proviennent de la réfraction dans une couche de l'atmosphère.

Les effets d'un obstacle

La présence d'un obstacle sur le parcours du bruit entraînera deux effets complémentaires :

un effet d'écran : le bruit est en partie absorbé, une autre fraction est réfléchie, le solde traverse l'écran.

un effet de diffraction : les frontières de l'obstacle vont disperser le bruit; l'obstacle se comporte alors un peu comme une nouvelle source de bruit. Cet effet est d'autant plus marqué que les arrêtes sont franches (mur par exemple).

Le second effet est assez complexe, la propagation ou l'atténuation étant, notamment, fonction de la fréquence du son.

Le coefficient d'absorption de la paroi est directement proportionnel à sa masse et à la fréquence du son. La nature de la paroi intervient aussi, de même que sa géométrie.

En résumé, on limite les nuisances liées au bruit en :

éloignant la source; efficace mais pas toujours facile

utilisant des matériaux absorbants (parois trouées, etc.)

interposant des obstacles lourds entre la source et l'endroit sensible.

Remarques

les arbres ne peuvent être considérés comme des écrans satisfaisants du point de vue phonique. Leur feuillage, aussi dense soit-il, reste trop léger pour être efficace

il est toujours plus "économique" de limiter le bruit à sa source plutôt que de tenter de protéger des zones sensibles

Attention, la réflexion peut augmenter localement l'intensité sonore.

Le bruit émis par les armes

Il est de deux types :

Le bruit de bouche dont la source est localisée à la bouche du canon

Le bruit du projectile dont la source se déplace avec le projectile


Le bruit de bouche

A l'instant où le projectile quitte le canon, les gaz qui ont servi à le propulser se détendent violemment dans l'atmosphère. En effet, une arme conventionnelle n'utilise qu'une fraction de l'énergie contenue dans les gaz. Pour l'exploiter complètement, il faudrait détendre les gaz jusqu'à la pression ambiante. Ceci nécessiterait des longueurs de canons incompatibles avec l'usage habituel d'une arme. Les canons utilisés étant relativement courts, la pression résiduelle au moment où le projectile sort de la bouche peut valoir plusieurs centaines de fois la pression atmosphérique. La détente de ces gaz engendre un bruit important qui se propage de manière pratiquement sphérique. Il existe, au niveau de l'arme, d'autres sources de bruit mais qui sont moins importantes : combustion de la poudre, bruits mécaniques, perte et emprunt de gaz, etc.

Le bruit du projectile

Ce dernier se déplace rapidement, souvent à une vitesse proche ou supérieure à la vitesse du son. Ces régimes, dit transsonique, respectivement supersonique, engendrent des pressions à la surface du projectile qui atteignent des niveaux plusieurs fois supérieurs à la pression ambiante. Ces brusques variations de pression constituent une source de bruit qui se déplace avec le projectile. Si le projectile est supersonique, la perturbation se propage autour de la trajectoire d'une manière sensiblement conique, selon un angle qui varie en fonction de la vitesse du projectile. Pendant tout son trajet, ce dernier émet un bruit, dont l'intensité diminue en même temps que sa vitesse.


On conçoit aisément que, bien que généralement plus intense, il soit plus facile de se prémunir contre le bruit de bouche, puisqu'une protection locale suffit, que contre le bruit du projectile, dont la source se déplace sur des distances qui peuvent être importantes.

La protection contre le bruit des armes.

Protection générale

On peut atténuer le bruit produit par les armes de différentes façons. De manière générale, les résultats seront d'autant meilleurs que le bruit est "piégé" à sa source.

Ainsi, on peut réduire le bruit de bouche par :

Un silencieux monté à la bouche du canon. L'objectif est d'une part de diminuer fortement la différence de pression entre la sortie et l'atmosphère et d'absorber les ondes de choc. Cependant, leur efficacité reste limitée et, à l'exception du petit calibre, les résultats obtenus sont fort éloignés du "ploff" cher au cinéma. De plus, il alourdit considérablement l'extrémité du canon entravant l'action du tireur.

On peut installer le tireur et son arme dans un tunnel absorbant. Si ce dernier est bien réalisé et de taille suffisante, ces installations sont particulièrement efficaces; des gains de 25 à 30 dB sont souvent obtenus. On peut aussi tirer en espace confiné. Ces solutions posent parfois des problèmes "psychologiques" et peuvent augmenter le niveau sonore pour le tireur.

Extrêmement efficace, mais difficile à appliquer si l'intensité sonore est importante, est la production d'un contre-bruit. On analyse en permanence la composition du bruit et on émet simultanément un bruit de même intensité mais de signe contraire. Ce dispositif, utilisé en aviation, dans les voitures de luxe, en milieu bruyant, etc., supprime tout bruit pour autant qu'il ne soit pas trop complexe. La difficulté de son application dans le tir provient essentiellement de l'intensité et de la dynamique du bruit émis.

La diminution du bruit émis par le projectile est plus difficile à maîtriser du fait que ce dernier se déplace et qu'il faudrait envisager soit une protection qui suive le projectile, soit une protection de grande envergure.

On peut citer :

Utiliser des projectiles subsoniques. Ces derniers ne créent pas d'ondes de choc; ils sont donc pratiquement "silencieux"; mais on ne peut pas tirer à longue distance ni avec des armes à usage militaire.


Utiliser des projectiles de forme appropriée; le gain est, dans les faits, très limité.


Placer la ligne de tir le plus près possible du sol pour profiter au maximum de l'absorption de ce dernier. Mais, du fait de la flèche de la trajectoire, ceci n'est possible qu'à courte distance. D'autre part cette configuration n'est pas appréciée des tireurs.


Placer des panneaux absorbants sur la trajectoire du projectile, latéralement et horizontalement (au sol). Dans l'absolu, on pourrait tirer dans un tuyau… Solution excellente, mais coûteuse si le tir se fait à longue distance. D'autre part, ces parois posent souvent des problèmes de maintenance difficiles à surmonter.


Placer des disques absorbants sur toute la trajectoire du projectile. On en revient à cumuler les inconvénients des solutions précédentes.


Construire une butte… si on a de la terre et de la place ! La butte sert d'écran, mais n'absorbe que peu le bruit. Elle le réfléchit et le diffracte. La conséquence est que, si elle diminue le bruit dans certaines directions, elle l'augmente dans d'autres (mais qui peuvent être moins sensibles).



Protection individuelle

Ce ne sont que des palliatifs, puisque que leur efficacité est très limitée (en fréquence et en intensité). On utilise :

des bouchons d'oreilles souples. Une matière malléable s'adapte plus ou moins bien au conduit auditif. Ils ne filtrent pas les bruits transmis par la boîte crânienne. Leur efficacité est assez mauvaise et ils peuvent poser des problèmes d'hygiène.


des bouchons d'oreilles solides. Leur géométrie est adaptée une fois pour toutes à celle du conduit auditif. Ils présentent les mêmes défauts que les précédents, mais sont un peu plus efficaces et leur entretien est plus facile.


des coquilles acoustiques. Pour être efficaces, elles doivent comporter un bourrelet souple mais compact, qui s'ajuste parfaitement à la géométrie du crâne. En apportant une atténuation nettement supérieure à celle des dispositifs mentionnés plus haut, elles présentent de plus l'avantage d'absorber une partie des sons transmis par la boîte crânienne. Pour rester efficace, le bourrelet doit être changé à intervalles réguliers.


des casques entourant la tête. Plus efficaces, mais pas particulièrement pratiques.

Notons que des auteurs préconisent, pour le tir (150 à 170 dB), l'emploi simultané des bouchons d'oreilles et des coquilles acoustiques.

Les normes suisses relatives au bruit émis par les armes (OPB, annexe 7)

L'objectif n'est pas de protéger les voisins des lésions dues au bruit mais plutôt de limiter la gêne induite par le tir. Ainsi, dans l'évaluation des limites d'exposition, entrent en ligne de compte non seulement l'importance du bruit émis, mais également la fréquence des tirs.

Sans entrer dans les détails, l'annexe 7 de l'OPB relative au bruit émis par les armes définit le niveau d'évaluation du bruit émis par une installation de tir par :



avec :


Lr : intensité sonore d'évaluation

L : intensité sonore moyenne d'un coup de feu mesuré sur place

Dw : nombre de demi-jours de tir en semaine pendant une année

Ds : nombre de demi-jours de tir le dimanche pendant une année

M : nombre annuel de coups de feu


Seul le premier terme concerne le niveau sonore du coup de feu, les autres évaluent la gêne. Ainsi, on voit que dans l'appréciation de cette dernière, le dimanche compte trois fois plus qu'un jour de semaine. De même, toujours selon ces normes, on peut sensiblement diminuer la gêne en concentrant les tirs sur un nombre restreint de jours.


La norme définit aussi le degré de sensibilité au bruit (classé en 4 catégories, les degrés I et II étant appliqué aux zones résidentielles et le IV aux zones industrielles) et fixe les valeurs limites d'exposition selon le tableau :

Degré de sensibilité

Valeur de planification

Lr en dBA

Valeur limite

Lr en dBA

Valeur d'alarme

Lr en dBA

I

50

55

65

II

55

60

75

III

60

65

75

IV

65

70

80

Mentionnons encore que :

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l'intensité sonore au départ du coup d'un Fass 57 est d'environ 145 dB à 1m; elle diminue de 6 dB à chaque doublement de distance


-

l'intensité sonore au départ du coup d'un Fass 90 est moins élevée d'environ 2 à 3 dB


-

l'intensité sonore produite par le passage du projectile de calibre 7.5 est d'environ 125 dB à 1 m; elle décroît de 3.6 dB à chaque doublement de distance


-

avant les améliorations apportées au stand 300m de St-Georges, les valeurs limites étaient dépassées au niveau du CEPTA et du collège des Grandes Communes, de certains locaux de la rue Gérard de Ternier et à la ferme St-Georges; elles sont atteintes sur certains immeubles du quartier de la Caroline.


-

les travaux réalisés à St-Georges doivent permettre de ramener le niveau sonore à un niveau compatible avec les normes, dans toutes les situations.



Michel PERRAUDIN

Sources : j'ai repris les valeurs relatives à l'importance du bruit dans le quartier du stand de ST-Georges de l'étude faite par le bureau, mandaté par les EAN, Urbaplan à Genève.