L'âme5 du canon est sa surface intérieure : âme lisse, âme rayée...
L'amorce6 est un appareil pyrotechnique qui sert à démarrer un processus explosif. L'amorce désigne la matière explosive servant à communiquer le feu à la charge d'un canon, d'un fusil, d'une mine, etc.
Dans une arme à mèche ou à silex, l'amorce est constituée par une petite charge de pulvérin disposée dans un bassinet. Cette petite charge est enflammée par une mèche incandescente ou les étincelles produites par le frottement d'un silex sur le feuille de batterie.
Dans une arme à percussion, l'amorce est une petite coupelle métallique dont le fond est rempli d'un produit détonant
Dans une cartouche à percussion centrale, deux types d'amorces sont actuellement utilisées : de type berdan et de type boxer
Inventée par Hiram Berdan, elle est constituée d'une capsule en laiton dont le fond est recouvert de fulminate, produit détonant au choc provoqué par le chien ou le percuteur avec un effet d'enclume sur une bosse réalisée au culot de l'étui7.
Edward Mounier Boxer (1822-1898), du Royal Arsenal à Woolwich, Angleterre développa l’autre cartouche à percussion centrale moderne, brevetée en Angleterre le 13 octobre 1866 et aux États-Unis le 29 juin 1869 (U.S. Patent 91,818). Comme la cartouche Berdan, elle est toujours utilisée aujourd’hui7.
Action de doter une arme de sa ou ses munitions. Une arme dans laquelle le magasin est inséré est « approvisionnée » (mais pas chargée)8.
L'appui-joue est une pièce située sur le dessus de la crosse d'une arme d'épaule sur laquelle on appuie sa joue pour viser. certains appui-joue sont réglables.
La plaque appui paume, parfois réglable, est un élément de la poignée d'un pistolet située à la base de la crosse et perpendiculaire à celle ci et doit venir au contact de la main et presser doucement celle-ci afin que l'arme soit maintenue. On ne trouve cet accessoire que dans les armes de compétition et de précision.
Une arme automatique10 est une arme à feu capable de tirer des projectiles par rafale, c'est-à-dire les uns après les autres, tant que la queue de détente reste pressée.
Une arme de poing est une arme à feu à canon court, le plus souvent utilisable à une main, le plus souvent un revolver ou un pistolet.
Une arme d'épaule est une arme à feu qui est épaulée (tenue à l'épaule) avant le tir.
Une arme semi-automatique11 est une arme à feu qui ne tire qu'une seule munition à chaque action sur sa queue de détente mais assure seule les manœuvres nécessaires au rechargement tant que les munitions disponibles le permettent.
Une arme est dite armée, ou chargée, lorsque l'action sur la queue de détente provoque le départ du coup8.
Une baguette ou « refouloir » est un dispositif utilisé avec les premières armes à feu pour pousser le projectile contre la poudre. La baguette a été utilisée avec des armes à chargement par la bouche tels que les mousquets et les canons, et était généralement tenue par une encoche située sous le canon.
La balistique Écouter est la science qui a pour objet l'étude du mouvement des projectiles.
Projectile de calibre inférieur à 20 mm tiré par une arme à feu. Le terme "balle" est parfois improprement utilisé pour désigner une cartouche. La balle est le projectile propulsé hors du canon.
La balle dum-dum est un type de munition de guerre dont la tête du projectile est fendue afin de provoquer son expansion lors de l'impact. Son nom vient du fait qu'elle a été inventée par l'arsenal britannique de Dum-dum (en Inde) au xixe siècle son usage est prohibé par la convention de Genève à cause de la gravité des blessures qu'elle cause... ce qui n’empêchait pas certains soldats d'entailler en croix au couteau des pointes de balles normales pour obtenir le même effet.
Une balle à pointe creuse est un type de balle expansive dont la forme permet de diminuer la pénétration à l'impact et de transférer son énergie à la cible, endommager plus de tissus en maximisant le choc hydrostatique. Elle peut être utilisée pour diminuer les dommages collatéraux (tir d'agent de sécurité en présence d'une foule ou en milieu confiné : avion), ou pour transmettre le plus d'énergie cinétique, et donc causer plus de dégâts, à la cible, notamment à la chasse.
Une cartouche à blanc, ou munition à blanc, est une munition de petit calibre ne comportant pas de projectile (tel qu'une balle). L’expression « balle à blanc » est très usitée pour désigner ce type de munition, mais néanmoins elle est techniquement illogique étant donné que le mot « balle » désigne le projectile lui-même, dont une cartouche à blanc est par nature dépourvue.
Le barillet est un élément de forme générale cylindrique, rotatif, abritant souvent 6 chambres, parfois moins pour les revolvers puissants ou de faible encombrement, parfois davantage (7 coups sur certains Mateba).
Le bassinet19 est une pièce creuse recevant l’amorce (dose de poudre) sur les armes à mèche, rouet, chenapan ou à silex.
La batterie20 est un ensemble de pièces permettant la mise à feu sur les armes à silex.
La bouche21 est la partie de l’arme par où sort le projectile.
La bourre est un dispositif de calage, généralement d'origine végétale, d'un projectile contre la charge explosive. Elle est souvent accompagnée d’un calepin, qui assure une fonction complémentaire pour le tir. Le rôle de la bourre est aussi de nettoyer la lumière à chaque tir et d’assurer une poussée uniforme sur la base du projectile. Elle doit :
être « expansive » pour assurer une bonne étanchéité et éviter la dispersion des gaz dès que la charge a quitté la douille,
être « compressible » pour transmettre toute la force de l’explosion aux plombs sans les déformer,
être « légère » pour ne pas augmenter la pression des gaz.
Le bourroir est une tige destinée à tasser la poudre dans une arme à poudre noire23.
Le boutefeu19 est une baguette garnie à son extrémité d’une mèche d’étoupe qui servait à mettre le feu aux pièces d’artillerie ou aux mines.
Le busc est l'élément de la crosse d'un fusil24 ou d'une carabine sur lequel on appuie la joue lors de la visée.
Un calepin est une rondelle de tissu, généralement du coton, légèrement grasse, entourant la balle au moment du chargement qui assure l’étanchéité balle/canon et évite les dépôts de plomb sur l’intérieur du tube. Certains modèles de cartouche de 1874 présentent un projectile de plomb serti avec « calepin » en papier sur une douille de laiton.
Une arme à canon lisse ou à canon à âme lisse est une arme dont l'alésage du canon ne dispose pas de rayures. La gamme des armes à canons lisses va de la petite arme à feu au canon des chars d'assaut, en passant par les mortiers.
Un Canon rayé est un canon doté de rainures. Le « rainurage » désigne le processus de fabrication de rainures hélicoïdales par l'alésage du canon d'une arme à feu. Ces rayures font tourner le projectile sur lui-même autour de son axe longitudinal, cette rotation permettant la stabilisation gyroscopique et améliorant du même coup sa stabilité aérodynamique et sa précision.
Une carabine est une arme à feu avec crosse, à canon court ou long et dont l'intérieur du canon (« âme ») présente des rayures hélicoïdales.
Une carabine de chasse est une arme à feu destinée à la chasse, avec crosse, à canon court ou long et dont l'intérieur du canon (« âme ») présente des rayures hélicoïdales. Ces rainures ont pour fonction d'imprimer un mouvement de rotation au projectile lors de son passage dans le canon. Ce mouvement de rotation du projectile lui confère une grande stabilité et lui permet ainsi d'atteindre une bonne précision à grande distance.
La carcasse est l'armature, l'ossature, la structure ou des éléments de châssis ou de bâti.
Une cartouche est un ensemble permettant de charger une arme.
Une cartouche à blanc, ou munition à blanc, est une munition de petit calibre ne comportant pas de projectile (tel qu'une balle).
Une cartouche à percussion annulaire est une cartouche dont la composition d'amorçage se trouve contenue dans le bourrelet de la cartouche qui est écrasé par la pointe du percuteur. L'avantage des cartouches à percussion annulaire se trouve dans la fabrication simple et peu coûteuse, puisque aucune pièce supplémentaire, tel que l'amorce, n'est nécessaire.
Une cartouches à percussion centrale est une cartouche dont la composition d'amorçage se trouve dans une capsule d'ignition, ou amorce, placée au centre du fond de l’étui.
Une chambre d'arme à feu28 est une chambre de combustion dans laquelle les cartouches sont insérées (chambrées) avant d'être percutées pour en propulser le projectile, puis éjectées.
Un champ de tir29 est un endroit destiné à l'entrainement à l'usage d'armes à feu.
Une arme à chargement par la bouche est une arme à feu dont le projectile et la charge propulsive est chargée dans le canon à partir de la bouche de celui-ci. Elle se différencie des armes, plus modernes, à chargement par la culasse.
Une arme à chargement par la culasse est une arme à feu (un fusil, un canon, etc.) dans laquelle la cartouche ou l'obus est chargé à l'arrière du canon (la culasse), par opposition à une arme à chargement par la bouche.
Evolution technologique du magasin fixe, le chargeur est amovible , permettant à son utilisateur d'augmenter sa capaciter de puissance de feu.
le terme anglais (magazine), ne fait pas de distinction entre un magasin fixé sur une arme et un chargeur, le second terme étant devenu usuel pour désigner un magasin amovible
Une lame chargeur ("clip" en anglais) désigne une petite pièce de métal jetable, regroupant souvent 5 ou 10 munitions, permettant d'alimenter rapidement un magasin ou un chargeur pour un poids supplémentaires négligeable
La cheminée19 est une pièce cylindrique creuse vissée sur la culasse d'une arme à percussion, portant l’amorce et transmettant le feu à la poudre.
Le chien30, faisant partie des masses percutantes, est la pièce mécanique qui met le feu à la poudre dans les armes à feu anciennes ou qui sert à percuter l’amorce de la cartouche dans les armes plus modernes.
Le chien porte le silex entre ses mâchoires (1) et, au moment de la détente, vient frapper la « batterie » (2). Au moment du choc, le silex produit des étincelles, soulève de « couvre-bassinet » (3) et enflamme la charge déposée dans le « bassinet ».
La platine à percussion32 ou à piston fut créée à la suite de l'invention en Europe tout au début du xixe siècle (vers 1808) de l'amorce au fulminate de mercure par Jean Lepage (1807-1808) et l'encapsulage de cette amorce par François Prélat. Ce système, qui utilisait la même mécanique que la platine précédente, se différenciait par la forme du chien qui perdit son système de mâchoires au profit d’un embout qui venait frapper une « amorce » placée sur la « cheminée » (qui venait à la place du « bassinet » et de la lumière) et qui enflammait instantanément la poudre dans la culasse.
C’est en 1836 qu’apparut la première platine de revolver avec un chien à percussion directe, quand Samuel Colt inventa le revolver33 (revolving, « tourner sur soi-même ») : le Colt Paterson. Les anglophones utilise le mot « hammer » (marteau) pour désigner le chien ou « hammerless » (sans marteau) lorsque le chien n'est pas visible ; l'arme est alors en double action ou semi-auto.
Une cible est un objet portant une zone destinée à être visée, souvent représentée par des cercles concentriques. Il est utilisé dans des sports ou jeux tels que le tir à l'arc, les fléchettes ou encore le tir sportif.
Un collimateur est un dispositif optique permettant d'obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles à partir d'une source de lumière. Ce mot vient du latin collimatio (« ajuster ou viser en ligne droite ») qui désigne l'action d'orienter un instrument de visée. Le collimateur est intégré à beaucoup d'instruments de visée optique, notamment sur des jumelles ou les lunettes de visée d'armes balistiques. Il permet en effet de ne pas accommoder son regard entre la mire et la zone observée.
Systèmes d'atténuation du recul
Dispositif dirigeant une partie des gaz vers le haut, à proximité de la bouche du canon, afin de compenser le relèvement de l'arme.
Le coup de doigt est un terme principalement utilisé pour les armes légères désignant l'action de presser brutalement et sans contrôle la queue de détente36.
Pièce à bascule recouvrant le bassinet,
Entaille pratiquée dans la hausse d'une arme pour déterminer avec le guidon la ligne de visée (sur certains revolvers anciens, le cran de mire est usiné dans le chien qui, une fois armé, permet la prise de visée)37.
La crosse est la pièce d'une arme à feu servant à la préhension de celle-ci. Sur les armes à feu traditionnelles, la crosse est en bois. Les plus modernes utilisent le métal, le plastique et les matériaux composites.
Partie renforcée du fond du canon contenant la charge, dans les armes anciennes à chargement par la bouche.
Sur une arme moderne, la culasse38 est la pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Placée d'ordinaire à l'arrière de l'arme, derrière le canon, elle assure l'étanchéité du mécanisme au gaz à haute pression produit pendant le tir et permet donc au projectile d'être propulsé vers la bouche. C'est une pièce complexe car elle est bien souvent mobile pour permettre le rechargement mais doit demeurer solide pour résister au tir de munitions puissantes.
Culasse calée[modifier | modifier le code]
Pour construire une arme automatique utilisant des munitions plus puissantes, les constructeurs ont dû inventer des mécanismes retardant l'ouverture de la culasse. En effet une arme à culasse non calée tirant une munition puissante s'ouvrirait avant même que la balle ait quitté le canon, ce qui est dangereux étant donné les pressions qui y règnent à ce moment.
Culasse fermée[modifier | modifier le code]
Dans les armes fonctionnant « culasse fermée », la culasse est déjà fermée au moment du tir. Un tir à culasse fermée est un facteur de précision mais dans certains cas réduit le refroidissement, ce qui peut conduire à des accidents car une cartouche demeurant ainsi maintenue dans une chambre brûlante par une culasse elle-même chaude peut atteindre la température de mise à feu spontanée (sans percussion) de l'amorce, phénomène appelé cook off.
Culasse non calée[modifier | modifier le code]
Le vocable « culasse non calée » s'applique aux armes à répétition automatique et semi-automatique. Dans le cas d'une culasse non calée, seule l'inertie de celle-ci et la force du ressort de rappel (aussi appelé ressort récupérateur) l'empêchent de reculer et de s'ouvrir au moment du tir. Ce type de culasse est d'usage uniquement sur les armes utilisant des munitions de faible puissance, pour lesquelles l'inertie de la culasse est suffisante pour la garder fermée jusqu'à ce que la balle ait quitté le canon.
Culasse ouverte[modifier | modifier le code]
Le pistolet-mitrailleur Sten.
L'expression « tir culasse ouverte » signifie que la culasse est maintenue en arrière jusqu'au moment où la queue de détente est pressée, ce qui la libère. Repoussée par le ressort récupérateur, elle entraîne une cartouche dans la chambre puis la percute, souvent au moyen d'un percuteur fixe. L'avantage des tirs avec culasse ouverte est que l'arme est mieux refroidie, ce qui explique que ce système soit beaucoup utilisé sur des armes à forte cadence de tir, comme les pistolets mitrailleurs, par exemple le Sten. Le principal défaut est la baisse de précision due au fait que la culasse est en mouvement au moment du tir.
Culasse Welin[modifier | modifier le code]
Culasse Welin - USS Alabama.
La culasse Welin était une culasse de canon de conception révolutionnaire. Elle intègre un filetage étagé et interrompu pour le verrouillage des culasses d'artillerie. Elle fut inventée par Axel Welin en 1889 ou 1890.
Culot[modifier | modifier le code]
Partie postérieure de l'étui, abritant l'amorce39.
Culot à bourrelet (rimmed) et à gorge (rimless)
Culot à gorge (rimless)[modifier | modifier le code]
Le culot peut comprendre une gorge, sorte de rainure facilitant la tâche des composants d'armes automatiques et semi-automatiques chargés de son extraction ou éjection.
Culot à bourrelet (rimmed)[modifier | modifier le code]
Le culot peut comprendre un bourrelet (rim en anglais) facilitant le blocage et améliorant l'étanchéité.
Curseur de hausse[modifier | modifier le code]
Le curseur de hausse est une pièce graduée permettant de sélectionner une distance afin de prendre plus aisément une visée.
D[modifier | modifier le code]
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Derringer[modifier | modifier le code]
Le deringer est un type de petit pistolet de poche, sans barillet. Il a été développé par Henri Deringer, armurier américain, qui lui a donné son nom et l'a fabriqué entre 1835 et 1868. Ces Deringers d'origine à percussion portent une inscription avec son nom et le lieu, (exemple Deringer/Philadelphia). Des copies ont ensuite été commercialisées sous ce même nom par d'autres manufactures, et il a donc subi une antonomase, désignant désormais tout pistolet de ce type. Cependant, ces fabricants l'ont souvent mal orthographié, avec deux « r » au lieu d'un, d'où la graphie actuelle.
Désignateur laser[modifier | modifier le code]
Un désignateur laser est une source laser servant à illuminer une cible afin de guider une arme (bombe ou missile) ou de faciliter la visée (arme légère).
Détente[modifier | modifier le code]
en anglais : « trigger »
La queue40 de détente41 est la pièce du mécanisme de mise à feu qui, pressée par le doigt du tireur, déclenche le tir (elle est communément appelée, à tort, « gâchette » dans le langage populaire). Le tireur appuie en fait sur la queue de détente. En règle générale elle est protégée par le pontet et si ce n'est pas le cas elle est masquée et ne devient visible et utilisable que lors de l'armement du chien. Sa sensibilité à la pression peut, sur certaines armes, être réglée pour éviter ce que l'on appelle le « coup de doigt » qui nuit à la précision du tir.
Détente à bossette42[modifier | modifier le code]
Détente comportant, dans sa course, un point d'arrêt indiquant au tireur qu'il est sur le point, par une pression supplémentaire, de lâcher son tir.
Détente directe[modifier | modifier le code]
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Détente filante[modifier | modifier le code]
Cette détente ne contient aucun "cran" depuis la première pression jusqu'au départ du coup. La pression exercée ne demande aucun effort supplémentaire pour actionner le mécanisme du départ du coup.
Détente progressive[modifier | modifier le code]
Une détente progressive déclenche un tir au coup par coup lorsqu'elle est actionnée à mi-parcours ou en rafale lorsqu'elle est pressée sur toute sa course.
Diabolo[modifier | modifier le code]
Exemples de diabolos.
Le diabolo est une munition de plomb destinée aux armes à air comprimé. La forme en « jupe » de sa partie arrière, en métal mou, assure l'étanchéité avec le canon de l'arme, parce qu'il tend à s'évaser sous la pression de l'air comprimé. Le projectile est ainsi propulsé avec le maximum de vélocité. Le plomb étant auto-lubrifiant il glisse dans le canon de l'arme en évitant l'usure de ce dernier. On doit à ce métal le nom courant donné aux diabolos : « plombs » (par exemple : carabine à plombs).
Dioptre[modifier | modifier le code]
Dioptre d'une carabine K31 Suisse.
Un dioptre est un élément d'un système de visée d'armes43.
Doigt élévateur[modifier | modifier le code]
en anglais : « hand »
Pièce métallique actionnée par pression sur la chien, dans un revolver simple action, ou sur la détente, dans le cas d'un revolver double action, qui met le barillet en rotation jusqu'à aligner la chambre suivante en face du canon.
Double action[modifier | modifier le code]
La queue de détente d'une arme dont la platine fonctionne en mode simple action (SA) ne permet que de libérer le mécanisme de percussion, non de l'armer. Avant de tirer il faut donc, par une action manuelle, armer en plaçant certaines pièces de ce mécanisme dans la position permettant la percussion.
Douille[modifier | modifier le code]
en anglais : « case »
Le mot douille44 désigne l'élément d'une munition qui solidarise tous les autres (obus, balle, grenaille, bourre) et abrite la charge propulsive et l'amorce. Il désigne ce composant lorsqu'il est destiné aux obus de pièces d'artillerie., donc de calibre supérieur à 14 (arme contemporaine) ou 20 (arme ancienne) millimètres.
Drapeau de sécurité[modifier | modifier le code]
Le drapeau de sécurité, appelé également témoin de chambre vide est un élément généralement une tige en matière plastique terminée par une partie élargie en forme de drapeau que l'on introduit dans la chambre d'une arme qui a la culasse ouverte pour indiquer à ses voisins de stand de tir que son arme est en sécurité (Si le drapeau rentre dans le chambre il ne peut y avoir une cartouche).
E[modifier | modifier le code]
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Écouvillon[modifier | modifier le code]
Écouvillon45 ou goupillon est un type de brosse à manche, à tête souvent cylindrique, qui sert à nettoyer les bouteilles, les pots, le four à pain, et également le canon d'une arme à feu.
Enclouer un canon[modifier | modifier le code]
Canon de cérémonie norvégien du xixe siècle encloué pour des raisons de sécurité.
Enclouer un canon46 est le nom donné à une pratique de sabotage sur les anciens canons à chargement par la bouche. Elle consistait à introduire à coups de marteau un clou sans tête dans la lumière de mise à feu afin de l'obturer.
une nouvelle lumière pourra être forée en arsenal mais le canon sera inutilisable jusque là.
Éjecteur[modifier | modifier le code]
L'éjecteur est le mécanisme d'une arme à feu servant à éjecter les douilles vides.
Étranglement[modifier | modifier le code]
L’étranglement (ou choke) est un léger resserrement de la bouche du canon permettant de concentrer plus ou moins fortement la gerbe de plombs, un peu à la manière d'un entonnoir. Bien qu'il n'existe pas de technique ou d'étalon officiel pour mesurer le niveau d'étranglement, on utilise habituellement le patron obtenu dans un cercle de trente pouces (76 cm) à une distance de quarante verges (37 m) dans lequel on compte le pourcentage de plombs ayant fait impact34. Il y a quatre étranglements standards, du plus ouvert au plus fermé35 :
cylindrique, lisse correspondant à 40 % des plombs à l'intérieur du cercle ;
skeet 1 et 2, correspondant à 40 à 45 % des plombs à l'intérieur du cercle avec un groupement plus uniforme ;
cylindrique amélioré ou 1/4 choke correspondant à 50 % des plombs à l'intérieur du cercle ;
modifié ou 1/2 choke, correspondant à 60 % des plombs à l'intérieur du cercle ;
modifié amélioré ou 3/4 choke, correspondant a 65 % des plombs à l'intérieur du cercle ;
fermé, full ou plein choke, correspondant à 70 % des plombs à l'intérieur du cercle.
Étui[modifier | modifier le code]
en anglais : « case »
L'étui47 désigne l'élément d'une munition qui solidarise tous les autres, et abrite la charge propulsive et l'amorce. Il désigne ce composant lorsqu'il est destiné à une arme individuelle, donc de calibre inférieur à 14 (arme contemporaine) ou 20 (arme ancienne) millimètres. Pour des diamètres supérieurs, le terme de « douille » est d'usage.
en anglais : « holster »
L'étui peut également désigner un dispositif utilisé pour contenir ou restreindre le mouvement indésirable d'une arme de poing, le plus souvent dans un endroit où elle peut être facilement retirée pour être utilisée immédiatement.
Express[modifier | modifier le code]
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Voir aussi « Double express ».
Extracteur[modifier | modifier le code]
Un extracteur48 est une griffe permettant l'extraction d'un étui de cartouche de la chambre du canon après un tir. Dans certains modèles d'armes, il peut maintenir en place un étui dans une culasse mobile. Dans ce cas il est solidaire de la culasse.
Extracteur de fumée[modifier | modifier le code]
Un extracteur de fumées est un dispositif placé sur le canon des véhicules blindés pour limiter le retour des gaz de propulsion toxiques dans l'habitacle au moment où la culasse de l'arme est ouverte pour charger un nouvel obus. Les extracteurs sont utilisés sur la plupart des chars de combat et les canons automoteurs modernes. En leur absence, une partie des gaz a tendance à entrer dans l'habitacle, ce qui peut sérieusement incommoder les équipages49.
F[modifier | modifier le code]
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Fenêtre d'éjection[modifier | modifier le code]
La fenêtre d'éjection, ou parfois le port d'éjection, est la partie d'une arme à feu qui s'ouvre chaque fois qu'un étui doit être expulsé de la chambre, en particulier lorsqu'un coup vient d'être tiré et que l'étui vide, qui contenait la poudre ayant explosé pour propulser le projectile, doit laisser sa place à une nouvelle cartouche, afin qu'un nouveau coup puisse être tiré.
Feuille de batterie[modifier | modifier le code]
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Feuille de visée[modifier | modifier le code]
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Filetage interrompu[modifier | modifier le code]
Culasse d'un howitzer russe 122 mm M1910, modifié et combiné avec un canon Howitzer 105 mm H37.
Un filetage interrompu est un dispositif mécanique qui est typiquement utilisé avec les culasses de canons d'artillerie. Cela permet d'insérer la culasse sans obstacle puis de la verrouiller en vissant de 1/4 ou 1/6 de tour.
Full Metal Case[modifier | modifier le code]
FMC flat : Full Metal Case ; balle à tête plate utilisé plus pour le tir en stand que pour la chasse, moins onéreuse et moins lourde que l FMJ.
Full Metal Jacket[modifier | modifier le code]
FMJ : Full Metal Jacket ; balle chemisée, c'est-à-dire recouverte d'un revêtement de métal dur. Ce type de balle est peu déformable.
Frein de bouche[modifier | modifier le code]
en anglais : « muzzle brake »
Frein de bouche du canon de 105 mm d'un AMX-10 RC.
Le frein de bouche est un dispositif situé à l'extrémité ou « bouche » du canon d'une arme à feu. Son rôle est de favoriser la diffusion des gaz de propulsion pour diminuer les effets du recul et le relèvement de l'arme en cas de tir rapide50. Les freins de bouche sont utilisés sur les armes de guerre et sur certaines pièces d'artillerie de gros calibre. Ils sont également particulièrement intéressants pour le tir sportif de vitesse où l'immobilité de l'arme est déterminante51.
Fulminate de mercure[modifier | modifier le code]
Le fulminate de mercure (ou di-fulminate de mercure), composé organomercuriel de formule générale Hg(CNO)2, est un explosif employé dans les amorces et les détonateurs. Il est très sensible aux chocs et frottements, donc dangereux à manipuler. C'est en outre un produit très toxique et écotoxique en raison du mercure qu'il contient sous forme de mercure(II), également très toxique.
Fusil[modifier | modifier le code]
en anglais : « rifle »
Le fusil52 est un type d'arme à feu pourvu d'un canon long et d'une crosse d'épaule. Leurs déclinaisons utilisées dans le monde civil s'apparentent aux fusils de chasse et aux carabines de chasse.
Fusil antichar[modifier | modifier le code]
Fusil antichar polonais WZ 35
Le fusil antichar est une arme à feu, assez légère pour être portée par un homme, mais d'un assez gros calibre (14,7mm en union soviétique) pour endommager des véhicules blindés. La haute vélocité de la balle à la sortie du canon lui permet de percer le blindage de chars légers ou d'automitrailleuses.
Fusil à vent[modifier | modifier le code]
Le fusil à vent est une arme à air comprimé dont le principe remonte au iiie siècle av. J.-C. et que l’ingéniosité des artisans n’a cessé de perfectionner. Leurs descendants modernes sont les armes à air comprimé à compression mécanique ou électrique et celles à cartouches de gaz pré-comprimé.
Fusil de chasse[modifier | modifier le code]
en anglais : « shotgun »
Le fusil de chasse est un type d'arme à feu pourvu d'un ou plusieurs canons long, généralement à âme lisse, et d'une crosse d'épaule53,54.
Double express[modifier | modifier le code]
Un fusil est dit « double express » s'il comporte deux canons rayés comme les carabines de chasse (pour balles à grands gibiers).
Mixte[modifier | modifier le code]
Un fusil est dit « mixte » s'il comporte un canon rayé et un canon lisse.
Drilling[modifier | modifier le code]
Un fusil est dit « drilling » s'il comporte un canon rayé et deux canons lisses ou un canon lisse et deux canons rayés.
Fusil de combat[modifier | modifier le code]
Un fusil de combat (en anglais combat shotgun) est une arme longue à canon lisse destinée à des opérations de police ou au combat rapproché chez les militaires. Il existe dans cette catégorie des fusils à pompe ou semi-automatique.
Fusil d'assaut[modifier | modifier le code]
Fusil d'assaut COLT M16A1 didactique
en anglais : « assault rifle »
Un fusil d'assaut est une arme d'épaule avec un chargeur amovible, tirant une munition intermédiaire entre un fusil et un pistolet, ils ont aussi un sélecteur de tir permettant le tir en rafale ou en coup par coup, ce qui en fait une arme aussi efficace à courte distance qu'à moyenne distance, adaptée aux situations de combats modernes
Fusil à pompe[modifier | modifier le code]
Fusil à pompe Remington Model 14 (1914)
Un fusil à pompe est un fusil dans lequel le fût, qui est mobile, peut être pompé d'avant en arrière pour éjecter les munitions tirées et amener en chambre une nouvelle cartouche.
Fusil de précision[modifier | modifier le code]
Fusil de précision FR F1.jpg
Le fusil de précision, aussi appelé fusil à lunette, est une arme destinée à permettre des tirs plus précis qu'un fusil ou fusil d'assaut classique. Il s'agit de l'arme des tireurs d'élite.
Fût[modifier | modifier le code]
Sur une arme d'épaule, le fût est la pièce de bois ou de plastique faisant partie de la monture. Placée sous le canon, sa fonction est de faciliter la prise en main de l'arme et de protéger la main du tireur de la chaleur du canon.
G[modifier | modifier le code]
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Gâchette[modifier | modifier le code]
La gâchette est une pièce qui, à l’intérieur de l'arme, retient le mécanisme de mise à feu jusqu'à l’action du tireur. Dans le langage courant, on appelle souvent « gâchette » la détente.
La gâchette d'automaticité est une sécurité sur les armes tirant en rafale à culasse fermée, qui permet de retenir le mécanisme de mise à feu tant que la culasse n'est pas verrouillée. Elle empêche ainsi un tir hors chambre, destructeur pour l'arme et dangereux pour le tireur55.
Garde-main[modifier | modifier le code]
en anglais : « handguard »
Le garde-main est une pièce de bois ou de plastique faisant partie de la monture d'une arme à feu. Placée au-dessus du canon, sa fonction est de faciliter la prise en main de l'arme et de protéger la main du tireur de la chaleur du canon.
Gargousse[modifier | modifier le code]
Une gargousse56 désigne le conditionnement d'une charge propulsive d'artillerie (sous forme de poudre noire, puis de corde ou de plaquettes en nitrocellulose) dans une enveloppe de tissu, de papier ou de parchemin.
Grain[modifier | modifier le code]
Le Grain est une unité Anglo-Saxone des systèmes d'unité avoirdupois et troy. Un grain vaut 1/437,5 d'once, soit 64,798 91 milligrammes. Cette unité est notamment utilisée par certains armuriers pour donner le poids des balles et des charges de poudre utilisées par les armes à feu. Aux États-Unis, elle est également utilisée pour les masses des flèches des arcs. La livre avoirdupois comprend 7 000 grains alors qu'une livre troy en comprend 5 760.
Grenade[modifier | modifier le code]
Une grenade57 est une petite bombe dont la mise à feu est, contrairement à une mine, déclenchée volontairement par un dispositif pyrotechnique. C'est une arme particulièrement efficace contre un groupe d'ennemis dans un milieu relativement clos (type dit 'offensif ' à effet de souffle) ou en milieu ouvert (type 'défensif' à fragmentation) et qui ne peut pas être atteint directement par un tir d'arme à feu. Elle est aussi utilisée dans les feux d'artifice.
Grenade à main[modifier | modifier le code]
Une grenade à main est un petit engin explosif tenu en main et destiné à être lancé, pour ensuite exploser après un court laps de temps.
Grenade assourdissante[modifier | modifier le code]
Une grenade assourdissante (également nommée stun grenade ou flashbang en anglais) est une grenade défensive utilisée par les forces de l'ordre dans certains pays pour repousser les manifestants. Elle peut aussi être utilisée dans un espace clos pour déstabiliser un agresseur armé (prise d'otage, braquage, ... )
Grenade à fusil[modifier | modifier le code]
La grenade à fusil autrefois utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale, nécessitait un support de grenade monté à l'extrémité du canon du fusil. Dès que l'on appuyait sur la détente la grenade était envoyée. Un moyen efficace de détruire les chenilles d'un char.
Grenade propulsée par roquette[modifier | modifier le code]
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Grenades anti-sous-marine[modifier | modifier le code]
Une grenade anti sous-marine, également appelée charge de profondeur (en anglais : « depth charge »), est une charge anti sous-marine destinée à exploser près d'une cible pour la couler. La plupart de ces grenades sont réglées pour se déclencher à une profondeur prédéterminée. Certaines ont même été conçues pour utiliser des ogives nucléaires. Ces armes peuvent être déployées par les navires, par les sous-marins et par les avions.
Grenade chimique[modifier | modifier le code]
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Lance-grenades[modifier | modifier le code]
Un lance-grenades est une arme conçue pour tirer des grenades. Elle tire des grenades plus loin, plus précisément et plus rapidement qu'un lanceur humain. Les lance-grenades existent sous plusieurs formes : arme individuelle (à un coup ou à répétition), option montée sous le canon d'une arme et arme lourde sur trépied (ou véhicule). Bien que les lance-grenades individuels existent depuis le xixe siècle, il aura fallu attendre l'Entre-deux-guerres pour que les premiers lance-grenades lourds à répétition fassent leur apparition58.
Grenadière[modifier | modifier le code]
Grenadière de canon[modifier | modifier le code]
La grenadière est un anneau métallique situé sur le dessous ou le côté gauche du canon et permettant l'accroche d'un mousqueton, ou le passage d'une lanière plate formant un bout de la bandoulière
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Grenadière de crosse[modifier | modifier le code]
D'un usage identique à la grenadière de canon elle peut être un anneau de métal fixé sous la crosse ou bien une fente pratiquée dans celle-ci avec une tige au milieu
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Grenaille de plomb[modifier | modifier le code]
Grenaille de plomb neuve.
La grenaille de plomb a peu à peu remplacé la grenaille de fer doux (déchet de forge) autrefois utilisée dans les cartouches de chasse. Elle est aussi utilisée dans les cartouches de ball-trap. Cette munition présente l'avantage d'une haute énergie cinétique mais l'inconvénient d'une toxicité et écotoxicité élevées : elle est à l'origine d'une pollution durable des sols59,60 et de certains milieux naturels par le plomb et d'autres métaux lourds qu'elle contient (arsenic, antimoine et parfois bismuth). Tous ces métaux sont toxiques et non biodégradables.
Guidon[modifier | modifier le code]
en anglais : « front sight »
Le guidon est un organe de visée situé généralement à l'avant du canon. On distingue deux types principaux de guidons :
Guidon à lame[modifier | modifier le code]
Le guidon est dit à lame lorsqu'il a la forme du cran de mire (pistolet)
Guidon à trou[modifier | modifier le code]
Le guidon est dit à trou lorsqu'il a la forme d'un trou circulaire, logé dans un tunnel (carabine).
H[modifier | modifier le code]
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Hausse[modifier | modifier le code]
en anglais : « rear sight »
La hausse61 est un organe de visée situé généralement à l'arrière de l'arme (ou au début du canon sur les armes dont le canon est basculant, par exemple) et qui constitue, avec le guidon, les organes de visée ouverte (par opposition à la visée par le biais d'une lunette ou de toute assistance à la visée).
La hausse présente une découpe appelée "cran de mire" dans lequel le tireur vient aligner et centrer le guidon. Elle peut être fixe, ou réglable en hauteur (on dit "en site" ou en "élévation") ou en dérive (gauche ou droite).
High Explosive Anti-Tank (HEAT) ou « charge creuse »[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Charge creuse.
Développée d'après l'effet Munroe, les premières munitions à charge creuse (High Explosive Anti-Tank) apparaissent en 1941. Différentes des munitions précédentes utilisant l'énergie cinétique, la charge creuse est plus efficace à faible vitesse initiale, à toutes distances, de préférence pour des obus d'un calibre supérieur à 70 mm. Schématiquement, il s'agit d'une charge explosive dont la pointe est creusée en entonnoir ; à l'explosion, celui-ci concentre un jet de plasma qui fait fondre et perce le blindage.
High Explosive Squash Head (HESH)[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Obus à tête d'écrasement.
Nommé aussi HEP pour « High Explosive Plastic » par les américains, il s'agit d'un obus explosif non rigide, s'écrasant à l'impact et générant une onde de choc qui se répand au travers du blindage. Le réfléchissement de l'onde crée une tension détachant des éclats, voire une « galette » de métal sur la paroi interne (effet spalling).
I[modifier | modifier le code]
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Ident[modifier | modifier le code]
Ignition[modifier | modifier le code]
En physique, l'ignition25 fait référence à l'état d'un corps en combustion. Nom féminin (bas latin ignitum, de ignire, mettre en feu), état des corps en combustion vive, caractérisé par un dégagement de lumière.
J[modifier | modifier le code]
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Jacketed Hollow Point[modifier | modifier le code]
JHP : Jacketed Hollow Point ; balle chemisée à tête creuse, la balle est recouverte d'un revêtement de métal difficile à déformer sauf pour la tête qui comprend une dépression en son centre pour permettre une meilleure expansion.
Jacketed Soft Point[modifier | modifier le code]
JSP : Jacketed Soft Point ; balle chemisée à tête molle. La balle est entourée d'une couche de métal dur sauf la tête destinée à s'expanser.
K[modifier | modifier le code]
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L[modifier | modifier le code]
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Lame chargeur[modifier | modifier le code]
en anglais : « stripper clip »
Lame chargeur : lame métallique regroupant le plus souvent 5 ou 10 cartouches, permettant d'accélérer le remplissage du magasin ou d'un chargeur de l'arme
Lance-grenades[modifier | modifier le code]
Lance-grenades anciens
Un lance-grenades est une arme conçue pour tirer des grenades25.
Lance-roquettes[modifier | modifier le code]
Un lance-roquettesN 1 est une arme d'infanterie capable de tirer une roquette. On les considère également comme des lance-grenades propulsées par roquettes.
Lead Round Nose[modifier | modifier le code]
LRN : Lead Round Nose ; balle de plomb simple et peu onéreuse non chemisée à ogive arrondie pour une meilleure pénétration dans l'air.
Lead Semi-Wadcutter[modifier | modifier le code]
LSW : Lead Semi-Wadcutter ; balle en plomb à tête tronconique. La tête de la balle est une ogive plate, peu onéreuse et présentant des qualités balistiques améliorées par rapport à une balle à la tête totalement plate.
Levier armeur[modifier | modifier le code]
Le levier armeur est une pièce de fusil à bascule. Son rôle est de réarmer le chien lors du basculement du fusil, généralement par l'intermédiaire de la longuesse.
Levier d'armement[modifier | modifier le code]
Le levier d'arment est une pièce métallique coulissant dans la culasse dont l'action manuelle à pour effet d'introduire une munition dans la chambre mais également d'armer le percuteur qui est alors en position de percuter l'amorce de la munition. Si l'arme est semi-automatique ou automatique il n'est manié qu'avant le premier tir (ou à l'introduction d'un nouveau chargeur).
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Levier de sûreté[modifier | modifier le code]
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Loi de Piobert[modifier | modifier le code]
La Loi de Piobert, due au Français Guillaume Piobert, porte sur les réactions des carburants solides et granuleux62 qui engendrent des gaz chauds. Elle s'énonce ainsi : « La combustion des parties intérieures des grains de poudre n'a lieu que lorsque les couches qui les précèdent sont consumées ; la rapidité avec laquelle le feu se propage de tranche en tranche a la plus grande influence sur l'effet de l'explosion »63.
Longuesse[modifier | modifier le code]
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Lumière[modifier | modifier le code]
En construction mécanique, une lumière désigne un petit orifice sur une pièce. Sur une arme, c'est, par exemple, l'orifice par lequel la flamme de la charge d'ignition passe pour atteindre la charge de poudre destinée à propulser la balle.
Lunette[modifier | modifier le code]
Une lunette montée sur une arme à feu est un système de visée optique grossissant, permettant d'effectuer des tirs avec une plus grande précision.
M[modifier | modifier le code]
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Magasin[modifier | modifier le code]
Un magasin64 est la partie d'une arme à feu où les cartouches sont stockées avant d'être chambrées puis percutées.
Magasin amovible[modifier | modifier le code]
Le magasin amovible, aussi appelé chargeur de manière usuelle est un contenant organisant les munitions, souvent de manière empilée, qui peut être introduit dans l'arme pour effectuer des tirs successifs.
Manchon anti-arcure[modifier | modifier le code]
Le manchon anti-arcure est un dispositif installé autour des canons de gros calibre, principalement sur les canons de chars de combat modernes. Il est principalement utilisé pour éviter que le canon ne se déforme à cause des contraintes thermiques dues à l'environnement ; en particulier quand le canon est déjà chaud à cause d'une cadence de tir élevée.
Magasin tubulaire[modifier | modifier le code]
Dans un magasin tubulaire, les cartouches sont stockées les unes derrière les autres. Ce système est notamment utilisé dans les carabines à levier de sous-garde et les fusils de chasse à âme lisse à répétition manuelle (fusil à pompe) ou semi-automatique. la particularité des munitions destinées à être chargées dans des magasins tubulaires est qu'elle ne doivent en aucun cas être pointues afin qu'un choc accidentel ne puisse pas amener la pointe de la munition à frapper l'amorce de celle qui précède.
Magnum[modifier | modifier le code]
Partie du nom de certaines munitions : 22 Magnum, .357 Magnum, .44 Magnum... indiquant dans la plupart des cas des munitions puissantes65.
Mécanisme[modifier | modifier le code]
en anglais : « action »
Ensemble des éléments de l'arme à feu où la cartouche va être chargée, verrouillée, tirée et déchargée.
Mécanisme à bascule[modifier | modifier le code]
Dans une arme à feu à bascule, le canon se désolidarise de la culasse et de la platine du système de percussion en basculant d'un bloc vers l'avant, selon un axe perpendiculaire au plan de l'arme. La cartouche est insérée à l’arrière du canon qui est ensuite ramené en place. Il s’agit d’un mécanisme ancien, sécuritaire, et très fiable.
Mécanisme à levier[modifier | modifier le code]
Mécanisme de la Winchester 1873.
en anglais : « lever action »
Dans ce mécanisme, l’éjection de l'étui vide et le chargement d’une nouvelle cartouche se fait en actionnant un levier situé derrière le pontet. Avec un peu d’entrainement, le levier peut être actionné en utilisant uniquement le pouce et bougeant peu le reste de la main (?), ce qui en fait un mécanisme relativement rapide. Très populaire au cours du xixe siècle, il a graduellement perdu du terrain pendant le xxe siècle au profit du mécanisme à verrou. Néanmoins, son aspect rustique et la popularité des westerns lui valent encore de nombreux adeptes.
Mécanisme à verrou[modifier | modifier le code]
en anglais : « bolt action »
Dans le mécanisme à verrou66, l'extraction de l'étui vide est effectuée en actionnant un verrou, à l'aide d'un court levier, d'un mouvement de rotation vertical suivi d'un mouvement vers l'arrière. Le chargement d'une nouvelle cartouche se fait en effectuant le mouvement inverse.
Mécanisme semi-automatique[modifier | modifier le code]
Dans une arme à feu semi-automatique19, l'action d'éjection de l'étui et le chargement d'une nouvelle cartouche s'effectuent par la diversion d'une partie des gaz de la détonation vers le mécanisme, ou par le recul d'un ensemble de pièces. Aucune action n'est donc nécessaire de la part du tireur. La détente doit être relâchée entre chaque tir.
Mécanisme automatique[modifier | modifier le code]
Dans une arme à feu automatique67, l'action d'éjection de l'étui et le chargement d'une nouvelle cartouche s'effectuent par la diversion d'une partie des gaz de la détonation vers le mécanisme, ou par le recul d'un ensemble de pièces. Aucune action n'est donc nécessaire de la part du tireur. La pression sur la détente doit être maintenue tout au long du tir.
MIL-SPEC[modifier | modifier le code]
Une norme du Département de la Défense des États-Unis, aussi appelée « norme militaire américaine », MIL-STD ou MIL-SPEC, est utilisée dans le but d'obtenir la normalisation de différents objectifs fixés par le Département de la Défense des États-Unis68.
Mire métallique[modifier | modifier le code]
en anglais : « iron sights »
Une mire69 ou organe de visée70 est un système de visée des armes (généralement des armes à feu), constitué de lames métalliques et divisé en deux parties :
la hausse (fixée généralement à l'arrière de l'arme) ;
le guidon (qui se situe en général à l'avant du canon).
Mitraillette[modifier | modifier le code]
Voir « Pistolet mitrailleur ».
Mitrailleuse[modifier | modifier le code]
en anglais : « machine gun »
La mitrailleuse71 est une arme à feu à fonctionnement automatique, chambrée pour une munition de calibre inférieur à 20 millimètres, les armes similaires de calibre supérieur étant appelées « canons automatiques » 72.
Modérateur de son[modifier | modifier le code]
Un silencieux19 ou modérateur de son est un dispositif qui peut être ajouté à une arme à feu, à gaz ou à air, pour réduire le bruit et le flash lumineux qu'elle produit lorsqu'un coup est tiré, et ainsi réduire sa signature sonore, augmentant le confort d'utilisation en milieux clos mais aussi rendant plus difficile la localisation du tireur.
Mordache[modifier | modifier le code]
Insert plat en plomb ou en cuir permettant de maintenir le silex entre les mâchoires du chien dans les armes à silex73.
Mortier[modifier | modifier le code]
en anglais : « mortar »
Un mortier74 est une bouche à feu tirant à inclinaison élevée (plus de 45°), pour effectuer des tirs indirects. La trajectoire courbe, en forme de cloche, du projectile permet d'atteindre un objectif placé derrière un obstacle, qu'un canon ne permet pas d'engager car la trajectoire de son projectile est tendue.
Mousquet[modifier | modifier le code]
en anglais : « musket »
Un mousquet19 (de l'italien moschetto) est une arme à feu portative à canon long, crosse d'épaule et platine à mèche ou à rouet.
Arme à canon lisse projetant des projectiles lourds et sphériques. En raison, à l'époque, des difficultés à produire des projectiles d'une taille très précise et ajustée au diamètre du canon, les projectiles étaient d'un diamètre légèrement inférieur à celui-ci. Ceci avait pour conséquence de faire vibrer le projectile lors de son passage à l'intérieur du canon, rendant le tir extrêmement imprécis.
Au xixe siècle, les mousquets à canon rainuré deviennent de plus en plus communs. La même époque a connu une seconde innovation : l'apparition d'armes et de munitions à chargement par la culasse. Ce qui a donné naissance à la carabine telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Mousqueton[modifier | modifier le code]
Un mousqueton est une arme à feu plus courte, plus maniable et moins lourde que le fusil dont il dérive.
Munition[modifier | modifier le code]
en anglais : « ammunition, munitions »
la munition19 est l'ensemble de ce qui n'est utilisable qu'une fois dans une arme à feu ; une balle ou un obus sont des projectiles, soit la seule partie de la munition sortant du canon ; le reste étant consumé ou éjecté (douille). Elle est constituée au minimum d'une charge propulsive et d'un (ou plusieurs) projectile(s) (grenaille, balle, obus).
Articles détaillés : Liste des munitions d'armes de poing et Liste des munitions d'armes d'épaule.
Munition antiblindage[modifier | modifier le code]
Une munition antiblindage est une munition spécialisée contre les blindages. Se déclinant sous de nombreuses formes, elle est adaptée aux armes d'épaule, aux obus d'artillerie ou aux ogives de missiles.
Munition incendiaire[modifier | modifier le code]
Une munition incendiaire est un type de munition contenant un composé qui brûle et provoque des incendies rapidement.
Munition non toxique[modifier | modifier le code]
Dans le cadre des munitions de tous types, il existe effectivement des munitions dites non-tox. Ce sont des projectiles en métaux autres que le plomb, des poudres spécialement formulées et des étuis réalisés dans des métaux plus facile à recycler.
Munition traçante[modifier | modifier le code]
Une munition traçante est un type de munition muni d'un dispositif pyrotechnique émettant de la lumière tout au long de la trajectoire vers la cible. L'ogive étant très visible à l'œil nu, elle permet au tireur de suivre la trajectoire de la balle par rapport à la cible afin d'apporter des corrections à sa visée.
Munition à uranium appauvri[modifier | modifier le code]
Les munitions à uranium appauvri sont des munitions employant l'uranium appauvri, matériau très dense, afin de perforer les blindages.
N[modifier | modifier le code]
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O[modifier | modifier le code]
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Obus[modifier | modifier le code]
Obus de mortier soviétique de 240 mm
en anglais : « shell »
Un obus75 est un projectile creux, de forme cylindrique terminé par un cône, rempli de matière explosive. C'est une munition tirée par un canon. La partie supérieure d'un obus se nomme la cloche.
Munitions de rupture[modifier | modifier le code]
Seconde Guerre mondiale et après.
Armour Piercing (AP)[modifier | modifier le code]
La plus simple des munitions dites de rupture selon la nomenclature française, est un obus plein.
Armour Piercing Capped (APC)[modifier | modifier le code]
Obus AP et doté d'une pointe (« obus à coiffe », dans la nomenclature française) pénétrante.
Armour Piercing Ballistic Capped (APBC)[modifier | modifier le code]
Obus plein doté d'une ogive balistique favorisant sa pénétration dans l'air, sa vitesse et par conséquent son énergie cinétique. Les soviétiques l'utilisent en particulier pour la munition BR-350 A du T-34/7676.
Armour Piercing Capped Ballistic Capped (APCBC)[modifier | modifier le code]
Obus antichar comportant une coiffe pénétrante et une ogive balistique. Il s'agit du type « classique » le plus usité durant la Seconde Guerre mondiale, par exemple avec la panzergranate 39 allemande.
Armour Piercing Composite Rigid (APCR)[modifier | modifier le code]
Aussi nommé HVAP (High Velocity Armour Piercing) dans l'Armée américaine ou Hartkern (HK, noyau dur) dans la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale, l'obus APCR est composé d'un noyau au carbure de tungstène sous calibré, enserré dans un métal léger tel l'aluminium. Doté d'une forte vitesse initiale qui donne d'excellentes performances antichars à courte et moyenne distance, il demeure rare du fait de la matière stratégique (tungstène) et provoque une usure prématurée du tube.
Armour Piercing Composite Non-Rigid (APCNR)[modifier | modifier le code]
Cette munition particulière ne peut s'utiliser sur un canon conventionnel : il s'agit d'un obus sous-calibré doté d'une enveloppe malléable qui se resserre dans le tube du canon « conique » spécialement conçu, à âme se rétrécissant selon le système Gerlich. Ce resserrement accroit la vitesse initiale ; combiné à une munition au tungstène, il permet une forte pénétration à courte et moyenne distance.
Armour Piercing Discarding Sabot (APDS)[modifier | modifier le code]
Semblable à l'obus APCR, la munition à sabot détachable s'en distingue par son enveloppe enserrant l'obus. Elle s'en sépare au départ du coup, laissant le projectile sous-calibré doté de la forte puissance propulsive.
High Explosive Anti-Tank (HEAT) ou « charge creuse »[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Charge creuse.
Développée d'après l'effet Munroe, les premières munitions à charge creuse apparaissent en 1941. Différentes des munitions précédentes utilisant l'énergie cinétique, la charge creuse est plus efficace à faible vitesse initiale, à toutes distances, de préférence pour des obus d'un calibre supérieur à 70 mm. Schématiquement, il s'agit d'une charge explosive dont la pointe est creusée en entonnoir ; à l'explosion, celui-ci concentre un jet de plasma qui fait fondre et perce le blindage.
High Explosive Squash Head (HESH)[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Obus à tête d'écrasement.
Nommé aussi HEP pour « High Explosive Plastic » par les américains, il s'agit d'un obus explosif non rigide, s'écrasant à l'impact et générant une onde de choc qui se répand au travers du blindage. Le réfléchissement de l'onde crée une tension détachant des éclats, voire une « galette » de métal sur la paroi interne (effet spalling).
Armour Piercing Fin-Stabilized Discarding Sabot (APFSDS) ou « obus-flèche »[modifier | modifier le code]
L'obus-flèche, développement de l'obus à sabot APDS, est un pénétrateur à énergie cinétique. Ces munitions sont dotés d'un fin perforateur au tungstène, mais aussi à l'uranium appauvri. C'est avec les HEAT le principal type de munitions anti-blindage utilisé dans les années 2000.
Obusier[modifier | modifier le code]
Obusier LG1 de la Composante terre de l'armée belge tracté.
Un obusier77 est une pièce d'artillerie dont le rapport entre la longueur de la partie rayée du tube et celle de son calibre est en dessous de 20 (25 aux É.-U.). La désignation howitzer, utilisée entre autres aux États-Unis est un mot d'origine tchèque voulant dire « catapulte » et datant de l'empire d'Autriche-Hongrie. À cette époque, des Tchèques engagés dans l'artillerie ont comparé la trajectoire courbe de l'obus à celle du projectile de cette arme.
Ogive[modifier | modifier le code]
Une ogive31 est la partie antérieure d'un projectile, missile, roquette ou torpille, contenant la charge destructive. L'ogive est composée d'un détonateur et d'une charge.
P[modifier | modifier le code]
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Parallaxe[modifier | modifier le code]
La parallaxe31 est l’incidence du changement de position de l’observateur sur l’observation d’un objet. En d'autres termes, la parallaxe est l'effet du changement de position de l'observateur sur ce qu'il perçoit.
Pas[modifier | modifier le code]
Le pas est, dans les armes à canons rayés, la distance parcourue nécessaire au projectile pour effectuer un tour complet.
Pédale de sûreté[modifier | modifier le code]
pièce débrayant un dispositif de sécurité lorsqu'on appuie dessus, souvent positionnée sur la poignée78.
Pénétrateur à énergie cinétique[modifier | modifier le code]
Un pénétrateur à énergie cinétique (aussi connu sous le nom d'obus flèche) est un type de munition qui, comme une balle, ne contient pas d'explosifs, mais utilise l'énergie cinétique pour pénétrer la cible.
Percussion[modifier | modifier le code]
Action de percuter
voir Platine à percussion ci-dessous.
Percuteur[modifier | modifier le code]
en anglais : « firing pin »
Dans les pièces d'armes, le percuteur est une pièce venant, comme son nom l'indique, percuter l'amorce de la munition79. Le percuteur peut être frappé : dissocié du chien (que l'on appelle alors marteau) ou inclus sur le chien (percuteur frappé) ou lancé. Le percuteur est généralement en acier mi-dur : assez dur pour ne pas se déformer, assez doux pour ne pas casser.
Phosphatation[modifier | modifier le code]
La phosphatation est un traitement de surface du métal par apport d'une pellicule très fine renforçant sa résistance à la corrosion.
Pistolet[modifier | modifier le code]
en anglais : « pistol »
Le pistolet est une arme de poing dont la chambre est intégrée au canon ou en permanence alignée avec lui.
Pistolet mitrailleur[modifier | modifier le code]
en anglais : « sub-machine gun (SMG) »
Le MP5 est un pistolet-mitrailleur très répandu dans toutes les armées du monde en tant qu'arme tactique.
Le pistolet-mitrailleur (PM), aussi appelé mitraillette80,81, est une arme à feu individuelle utilisant une cartouche de pistolet et tirant en rafales.
Piston[modifier | modifier le code]
Désignation populaire du système de mise à feu à percussion. Exemple : « fusil à piston »82.
Plaque de couche[modifier | modifier le code]
La plaque de couche est une pièce métallique fixée à l'arrière de la crosse d'une arme d'épaule et destinée à la protéger.
Plaquette[modifier | modifier le code]
Petite plaque en bois, plastique ou autre matière, positionnée de part et d'autre de la carcasse d'une arme de poing pour en constituer la poignée.
Platine[modifier | modifier le code]
Platine à mèche[modifier | modifier le code]
La platine à mèche est le premier type de mécanisme utilisé dans les armes à feu dans le but de faciliter leur usage. Elle a été inventée en Europe autour de 1400 et a été en usage, sur ce continent, jusqu'en 1720 lorsque la platine à silex la remplace complètement.
Au début des armes à feu à poudre noire, l’allumage de celle-ci se faisait en présentant avec la main, devant la cheminée à poudre, une mèche en étoupe allumée ou de l’amadou. Puis, au début du xve siècle en France, ce fut l’invention de la platine à mèche qui contient tout le mécanisme de mise à feu, et principalement l’évolution technique du chien (arme).
Platine à percussion[modifier | modifier le code]
Platine à percussion
La platine à percussion ou à piston fut créée à la suite de l'invention en Europe tout au début du xixe siècle (vers 1808) de l'amorce au fulminate de mercure par Jean Lepage (1807-1808) et l'encapsulage de cette amorce par François Prélat. Ce système, qui utilisait la même mécanique que la platine précédente, se différenciait par la forme du chien qui perdit son système de mâchoires au profit d’un embout qui venait frapper une amorce placée sur la cheminée (qui venait à la place du bassinet et formait la lumière) et qui enflammait instantanément la poudre dans la culasse.
Platine à silex[modifier | modifier le code]
La platine à silex est un type de mécanisme autrefois utilisé dans les armes à feu, mise au point par l'arquebusier Marin Bourgeois en combinant le système de deux platines existantes (à la chenapan et à la miquelet).
Platine à la Chenapan[modifier | modifier le code]
Pistolets dotés de platines à la Chenapan (1690)
La platine à chenapan est une des premières platines à silex développées en Europe du Nord vers 1550 en remplacement de la platine à rouet trop complexe et onéreuse.
Platine à la Miquelet[modifier | modifier le code]
Contemporaine de la platine à chenapan, la platine à miquelet est d’origine espagnole et son nom est tiré de son usage chez les Miquelets, partisans catalans à la solde du mercenaire Michelotto Corella. La particularité de cette platine est d'être constituée d'une seule pièce formant batterie et couvre-bassinet.
Platine simple action[modifier | modifier le code]
La queue de détente d'une arme dont la platine fonctionne en mode simple action (SA) ne permet que de libérer le mécanisme de percussion, non de l'armer. Avant de tirer il faut donc, par une action manuelle, armer en plaçant certaines pièces de ce mécanisme dans la position permettant la percussion.
Platine double action[modifier | modifier le code]
La queue de détente d'une arme dont la platine fonctionne en mode double action (DA) permet dans la même action d'armer le mécanisme de percussion dans la position permettant la percussion puis ensuite de tirer en déclenchant le mécanisme de percussion.
Platine triple action[modifier | modifier le code]
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Plomb[modifier | modifier le code]
Nodules de plomb, raffinés par électrolyse, à côté d'un cube d'1 cm3 de plomb pur à plus de 99,9 %.
Le plomb est l'élément chimique de numéro atomique 82, de symbole Pb. C'est un membre du groupe des cristallogènes. Le mot et le symbole viennent du latin plumbum (même sens). Le plomb est un métal gris bleuâtre, blanchissant lentement en s'oxydant, malléable. C'est un élément toxique, mutagène, et reprotoxique83, sans valeur connue d'oligoélément. Il a en effet été classé comme potentiellement cancérigène en 1980, classé dans le groupe 2B par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)84 puis comme probablement cancérigène pour l'homme et l'animal en 200484,85. Deux sels de plomb, le chromate et l'arséniate, sont considérés comme carcinogènes certains par le CIRC84.
le Plomb (métal) a été pendant longtemps l'élément principal utilisé pour les projectiles des armes de chasse tirant des cartouches contenant des billes de métal d'un diamètre donné, mais à cause de la pollution générée par sa dispersion dans la nature lors du tir il est actuellement remplacé par d'autre composants non-toxiques (ou moins).
Un plomb est un projectile destiné à être tiré par une arme à air comprimé. Son nom vient du métal le plus couramment utilisé pour le réaliser: le plomb.
Poids de départ[modifier | modifier le code]
Le poids de départ est un terme armurier qui désigne la force à appliquer à la queue de détente afin de déclencher le tir. Il emploie abusivement le mot « poids » afin de traduire une force. Le terme « poids de détente » est également utilisé.
Poignée[modifier | modifier le code]
La crosse des armes de poing sert à la prise en main de l'arme. Elle est appelée poignée.
Point rouge[modifier | modifier le code]
Voir Viseur point rouge
Pointeur laser[modifier | modifier le code]
Un pointeur laser ou désignateur laser est une source laser servant à illuminer une cible afin de guider une arme (bombe ou missile) ou de faciliter la visée (arme légère). Le laser n'opère pas dans le spectre visible. La longueur d'onde est nécessairement 1,06 micromètre qui correspond historiquement à celle des bombes guidées laser.
Poivrière[modifier | modifier le code]
Poivriere systeme mariette 1855
Une poivrière est un type d'arme à feu à canons tournants, sorte de revolver avec un barillet très allongé dont chacune des quatre à six chambres (parfois huit, voire plus) fait directement office de canon. Le bloc-canon est constitué soit d'un cylindre de métal percé de tubes, soit de canons indépendants soudés autour d'un axe (Mariette).
Pontet[modifier | modifier le code]
Pontet d'un pistolet. Sa forme est, à l’avant, adaptée à la morphologie du doigt.
Le pontet est, sur une arme à feu, la boucle de métal protégeant la queue de détente, qui évite de déclencher un tir involontaire par pression ou accroche accidentelle.
Port d'armes[modifier | modifier le code]
Le port d'armes est la situation dans laquelle un individu a une arme sur lui, voire plusieurs, que ce soit de manière autorisée ou pas, dissimulée ou pas, et prêtes à être utilisées immédiatement. Le transport d'une arme se fait, lui, de manière que l'arme ne puisse être utilisée immédiatement, soit par la mise en place d'un dispositif en interdisant l'utilisation soit par le retrait d'une pièce indispensable à son fonctionnement.
Portée pratique[modifier | modifier le code]
en anglais : « range (of a weapon) »
La portée pratique d'une arme à feu et d'une munition données exprime la distance maximale d'emploi réaliste. Il ne s'agit pas de la portée théorique du projectile mais de la capacité du tireur à atteindre une cible visée en tenant compte de la précision de l'arme, des organes de visée, de la trajectoire, des conditions climatiques
Poudre[modifier | modifier le code]
La poudre est un état fractionné de la matière. Il s'agit d'un solide présent sous forme de petits morceaux. Les poudres possèdent une grande surface spécifique. Cela permet des interactions rapides avec le milieu dispersant, en général l'air ou un liquide. Cette surface spécifique confère aux poudres une grande réactivité.
Poudre noire[modifier | modifier le code]
De la poudre noire.
en anglais : « black powder »
La Poudre noire, parfois dénommée poudre à canon ou poudre à fusil, est le plus ancien explosif chimique connu. De couleur noire, elle est constituée d'un mélange déflagrant de soufre, de nitrate de potassium (salpêtre) et de charbon de bois.
Black powder only : indication habituelle figurant sur les répliques d'armes à poudre noire afin de rappeler aux utilisateurs qu'il faut uniquement utiliser de la poudre noire en les utilisant.
Poudre sans fumée[modifier | modifier le code]
Poudre sans fumée d'origine finlandaise
en anglais : « smokeless powder »
La poudre sans fumée, également appelée poudre pyroxylée, est un propulseur à base de nitrocellulose (coton-poudre gélatinisé), trois fois plus puissante que la poudre noire. Elle fut inventée en 1884, par Paul Vieille, ingénieur au Laboratoire Central des Poudres et Salpêtres à Paris.
Poudrerie[modifier | modifier le code]
La poudrerie désigne en français le nom donné aux anciens lieux de fabrication de la poudre (explosif), à partir de nitre (nitrate) et de charbon de bois (généralement fait avec du bois d'aulne glutineux en France), ce qui explique que ce nom est parfois lié à celui de « charbonnerie », « carbonnerie » ou « carbonnière » dans la toponymie ou dans le souvenir des habitants. Il ne faut pas confondre avec le magasin à poudre, qui est le lieu où les militaires entreposent leur poudre à canon ou leur munitions.
Poudrière[modifier | modifier le code]
Dans le langage militaire et civil francophone, un magasin à poudre, aussi appelé poudrière86, est le lieu où l'on stockait de la poudre à canon, puis par extension des munitions ou d'autres types d'explosifs à usage militaire.
Pouvoir d'arrêt[modifier | modifier le code]
Le pouvoir d'arrêt est la capacité d'une munition à mettre un adversaire hors de combat dès le premier impact. Un pouvoir d'arrêt supérieur est l'un des critères qui justifient pour certains l'emploi d'une munition de fort calibre, telle que le.45 ACP, alors même qu'elle présente un mauvais rapport entre l'énergie dissipée lors de l'impact et le recul produit mais également un encombrement et une masse plus importants que ceux des petits calibres.
Pouvoir vulnérant[modifier | modifier le code]
Le pouvoir vulnérant correspond à la quantité de dommages qu'une balle occasionne dans des tissus vivants. Une balle de gros diamètre s'enfonçant profondément dans sa cible en expansant autant que possible détruira un plus grand volume de tissus.
Projectile[modifier | modifier le code]
une balle ou un obus sont des projectiles, soit la seule partie de la munition sortant du canon ; le reste étant consumé ou éjecté.
Prolonge d'artillerie[modifier | modifier le code]
Une prolonge d'artillerie est un cordage épais fixé à une pièce d'artillerie sur les navires de guerre, qui permettait à ses servants de la déplacer d'une batterie à une autre, de l'orienter, etc. La prolonge, gros cordage de chanvre goudronné, peut aussi être un élément d'attelage pour des voitures hippomobiles lourdes, et enfin dans les chemins de fer en particulier, un cordage pour arrimer diverses charges, des bâches, etc.
Puissance de feu[modifier | modifier le code]
La puissance de feu est une notion qui synthétise diverses caractéristiques d'une arme à projectile, notamment des armes à feu. Elle exprime la capacité de destruction (liée à la taille et à la nature des projectiles) et la cadence de tir.
Pulvérin[modifier | modifier le code]
Le pulvérin est une poudre noire très fine qui sert à amorcer une arme comme un mousquet, un pistolet à rouet ou à silex. Le pulvérin est aussi le nom du récipient qui contient cette poudre.
Q[modifier | modifier le code]
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Queue de détente[modifier | modifier le code]
Queue de détente
en anglais : « trigger »
La queue de détente, ou par simplification « détente », est l'élément mécanique d'une arme de poing, ou d'épaule, grâce auquel on déclenche le tir. Communément et improprement appelée « gâchette » (du nom d'une pièce qui fait partie du mécanisme de déclenchement se trouvant à l'intérieur de l'arme, inaccessible sans la démonter) par les profanes.
L'usage impropre du mot gâchette vient de l'époque des pistolets à silex ou il n'y avait qu'un seule pièce : la 'gâchette' (à rapprocher de la gâche d'une serrure) pour libérer le chien et faire feu.
R[modifier | modifier le code]
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Raccordement[modifier | modifier le code]
Partie de l'étui entre le collet et le corps lorsque ces deux éléments sont de diamètres différents.
Rechargement[modifier | modifier le code]
Composantes d'une cartouche de carabine moderne. De gauche à droite : une balle chemisée, de la poudre sans fumée, un étui, une amorce.
Le rechargement de munitions ou le chargement à la main réfère à la procédure d'assemblage de cartouches d'armes à feu à percussion centrale à partir ses composantes par un individu, plutôt que d'acheter des munitions préfabriquées en manufacture.
Définis aussi l'action de réalimenter en munitions une arme
Recul[modifier | modifier le code]
en anglais : « recoil »
Le recul d'une arme à feu est une poussée inverse à celle de la balle87, selon le principe d'action-réaction. Elle est fonction de la quantité de mouvement p développée par la balle soit :
{\displaystyle {\vec {p}}=m{\vec {v}}}
Répétition manuelle[modifier | modifier le code]
Une arme est dite à répétition88 manuelle quand le déplacement des pièces est réalisé par la force musculaire du servant. Ces armes tirent au coup par coup.
Pour une arme à feu (ou à air comprimé), une arme à répétition manuelle nécessite une action du tireur entre chaque tir (le réarmement), par opposition à une arme semi-automatique dont chaque appui sur la queue de détente provoque le départ d'un coup sans qu'il n'y ait besoin d'autre action que cet appui..
Régloir[modifier | modifier le code]
Un régloir est un mécanisme utilisé en artillerie anti-aérienne et qui permet d'ajuster la durée avant laquelle la fusée d'un obus provoque son explosion (obus anti-aérien 'à temps', l'autre mode de controle d'explosion d'un obus anti-aérien étant 'à effet de proximité'). ce mécanisme peut être corrélé (2e guerre mondiale) à un calculateur fournissant la distance de l'objectif (avion).
Ressort récupérateur[modifier | modifier le code]
en anglais : « recoil spring »
Pendant le mouvement arrière des pièces (ouverture, extraction, éjection...) d'une arme automatique ou semi-automatique, le ressort récupérateur est comprimé. Pour réaliser le mouvement avant (introduction, fermeture...) il se décomprime en poussant les pièces vers l'avant.
Réticule[modifier | modifier le code]
Un réticule permet, dans un appareil optique, d'effectuer des visées plus précises en interposant dans le champ visuel net (souvent à l'intérieur même de l'oculaire à composantes optiques multiples) une croisée simple ou double de fils traçant un repère permettant des alignements.
Revolver[modifier | modifier le code]
Revolver Colt Cobra .38 spécial
Un revolver89, ou révolver90, est un système équipant une arme à feu dans lequel les chambres (partie de l'arme contenant la charge propulsive et le projectile) sont amenées tour à tour par rotation devant un canon indépendant, permettant de tirer plusieurs coups sans interruption. Le revolver désigne également, par synecdoque, l'arme à feu portative de poing équipée de ce système rotatif.
Ces mécanismes ont équipé tous les types d'armes à feu, depuis l'arme de poing (pistolet) jusqu'au canon91 en passant par les armes d'épaules (mousquet à mèche, mousquet à fusil (aussi nommé fusil à pierre), fusils).
Les revolvers existent depuis au moins le xvie siècle. Ils sont surtout connus par les pistolets revolver (communéments appelés 'revolvers' qui se sont développés à partir du xixe siècle, lorsque l'amorce chimique a remplacé la batterie à pierre comme système de mise à feu.
Ricochet[modifier | modifier le code]
Le ricochet désigne en balistique le rebond d'un projectile contre une surface88. Le projectile s'en trouvant dévié.
Rouet[modifier | modifier le code]
Pistolet à rouet
Le rouet est la pièce d'acier dentée et trempée en forme de roue, qui fait office de frottoir dans la platine de mise à feu du même nom (platine à rouet) et est mis en rotation par un ressort et sa chaînette.
S[modifier | modifier le code]
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Sabot[modifier | modifier le code]
Un sabot est un dispositif permettant d'adapter une munition à une arme de calibre supérieur, ou pour accélérer la vitesse du projectile.
Sécurité[modifier | modifier le code]
Mécanisme enrayant la mise à feu (départ du coup) pendant le déplacement normal des pièces, ceci à l'insu du tireur (ne pas confondre avec sureté)19.
Sélecteur de tir[modifier | modifier le code]
Sélecteur de tir du SIG-550
Le sélecteur de tir est la pièce d'une arme automatique permettant de choisir le mode de tir (coup-par-coup, rafale limitée, rafale libre, etc.). Il prend le plus souvent l'apparence d'un bouton pivotant sur les différentes positions. Il est très fréquent qu'aux modes de tir s'ajoute la position de sécurité interdisant le tir.
Sous-garde[modifier | modifier le code]
La sous-garde19 est une pièce métallique placée sous la détente, qui la protège et qui évite de déclencher le tir en accrochant la détente par erreur.
Semi Jacketed Exposed Steel Core[modifier | modifier le code]
SJ ESC : Semi Jacketed Exposed Steel Core ; noyau en acier semi-chemisé. Balle développée autour d'un noyau dur perforant conçu pour passer les gilets pare-balles.
Serpentin[modifier | modifier le code]
Sorte de chien en forme de S (serpent) maintenant la mèche des armes à rouet88.
Shrapnel[modifier | modifier le code]
Types d'obus shrapnel et assemblages douille-obus existant en 1915.
Shrapnel : obus à balles. Obus libérant des balles de plomb durci en explosant.
Simbleautage[modifier | modifier le code]
Le Simbleautage est une opération de réglage. À l'aide d'une mire appelée simbleau et d'un outils spécial, elle consiste a régler les organes de visés pour que le tir soit en cible. Le tireur dans un stand affinera le réglage en tirant.
Silencieux[modifier | modifier le code]
Un silencieux19 ou modérateur de son est un dispositif qui peut être ajouté à une arme à feu, à gaz ou à air, pour réduire le bruit et le flash lumineux qu'elle produit lorsqu'un coup est tiré, et ainsi réduire sa signature sonore, augmentant le confort d'utilisation en milieux clos mais aussi rendant plus difficile la localisation du tireur. l'une des armes réellement silencieuse fût la carabine De Lisle, produite durant la 2ème guerre mondiale et utilisée pour des opérations spéciales, mais dans son cas la conception de l'arme intégrait la partie éliminant le son et était inamovible.
Simple action[modifier | modifier le code]
La queue de détente d'une arme dont la platine fonctionne en mode simple action (SA) ne permet que de libérer le mécanisme de percussion, non de l'armer. Avant de tirer il faut donc, par une action manuelle, armer en plaçant certaines pièces de ce mécanisme dans la position permettant la percussion.
STANAG[modifier | modifier le code]
STANAG est l'abréviation de « Standardization Agreement », en français « Accords de normalisation ».
Édité par l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), la norme STANAG définit les procédures, termes et conditions adoptés par les pays membres de l'alliance concernant les systèmes et les équipements militaires.
Stecher[modifier | modifier le code]
Le stecher est, sur une arme à feu, un dispositif rendant la détente plus sensible.
Sûreté[modifier | modifier le code]
en anglais : « safety catch »
Mécanisme enrayant la mise à feu (départ du coup) quand les pièces sont à l'arrêt et par une action volontaire du tireur (ne pas confondre avec sécurité)92.
Système de fixation par rail[modifier | modifier le code]
Rail Weaver.
Le système de fixation par rail (en anglais : Rail Integration System ou RIS) est un dispositif mécanique qui permet l'installation d'accessoires sur une arme à feu, de manière rapide et sécurisée, comme les rails Picatinny et Weaver.
T[modifier | modifier le code]
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Tanegashima[modifier | modifier le code]
Tanegashima, le plus souvent appelé en japonais et parfois hinawajū, était un type d'arme à feu arquebuse de platine à mèche introduite au Japon par l'Empire portugais en 1543 93,94,95. Les Tanegashimas ont été utilisés par la classe des samouraïs et leurs "fantassins" ashigaru, l'introduction des tanegashimas dans la bataille a changé à jamais la façon dont la guerre était menée au Japon96.
Tap-rack[modifier | modifier le code]
Le tap-rack désigne dans le jargon militaire un geste réalisé pour résoudre le dysfonctionnement d'une arme à feu à magasin interchangeable97. Il consiste à donner une frappe avec la paume de la main sur le magasin puis à tirer le levier d'armement jusqu'en butée. Ce procédé est enseigné pour devenir un geste-réflexe permettant de résoudre un certain nombre d'incidents de tir.
Tête de culasse[modifier | modifier le code]
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Tir[modifier | modifier le code]
Un tir52 est l'acte ou la procédure de lancer un projectile à l'aide de tous types de fusils ou autres armes à projectiles telles que les arcs ou les arbalètes.
Tonnerre[modifier | modifier le code]
Le tonnerre19 est la « Partie du canon d'une arme à feu portative où se place la charge et où se produit l'explosion. ».
Transport d'une arme à feu[modifier | modifier le code]
Le transport d'une arme destinée au tir sportif ou récréatif, se fait, en Belgique et en France, d'un point de vue légal98,99, de manière que l'arme ne puisse être utilisée immédiatement, soit par la mise en place d'un dispositif en interdisant l'utilisation (verrou de pontet par exemple), soit par le retrait d'une pièce indispensable à son fonctionnement. Contrairement au port d'armes, qui consiste à porter sur soi une arme prête à être utilisée.
Triple action[modifier | modifier le code]
Voir « Platine », « Simple action » et « Double action ».
Tromblon[modifier | modifier le code]
en anglais : « blunderbuss »
Le tromblon52 est une arme à feu que l'on charge par la bouche, et dont le canon est évasé (en forme de trompette). Le tromblon fut utilisé au xviie siècle, et est l'arme la plus généralement représentée comme étant l'arme des pèlerins.
Tromblon lance grenades[modifier | modifier le code]
Un fusil Lebel de la Première Guerre mondiale équipé d'un tromblon VB.
Un tromblon lance-grenades19 est un dispositif à fixer au bout du canon d'une arme à feu, essentiellement des fusils de guerre, pour le tir de munitions explosives, antichar ou non-létales. La grenade est insérée dans ce manchon et propulsée par le tir d'une cartouche à blanc ou d'une balle spéciale100.
Tube réducteur[modifier | modifier le code]
Tube inséré dans un canon pour en réduire le diamètre. En général, utilisé pour l'entraînement en tirant des munitions de petit calibre, moins coûteuses que les munitions de l'arme d'origine.
Tunnel[modifier | modifier le code]
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U[modifier | modifier le code]
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V[modifier | modifier le code]
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Verrou de pontet[modifier | modifier le code]
verrou de pontet sur un révolver
Le verrou de pontet est un dispositif se présentant généralement sous la forme de 2 pièces métalliques qui sont solidarisées sur l'arcade de pontet de l'arme au moyen d'un système de verrouillage (à clé ou à code dans la plupart des cas). Ces pièces obstruent tout espace entre le pontet et la queue de détente, empêchant ainsi l'accès à celle-ci donc la mise à feu de l'arme. Un verrou de pontet peut-être utilisé pour le transport d'une arme.
Verrou rotatif[modifier | modifier le code]
Dans l'armement, le verrou rotatif est un système inventé par Johann Nikolaus von Dreyse et utilisé pour la première fois en 1836 dans le fusil Dreyse à aiguille. Il permet le verrouillage de la balle dans le canon, puis l'éjection de l'étui.
Veuglaire[modifier | modifier le code]
Veuglaire d'après Eugène Viollet-le-Duc.
Le veuglaire (du néerlandais « vogelaer », canon à tirer les oiseaux, de « vogel », oiseau) est une pièce d'artillerie des xive siècle et xve siècle se chargeant par la culasse101.
Viseur[modifier | modifier le code]
ou « Visée » ; en anglais : « sight »
Un viseur est un dispositif servant à pointer une arme sur une cible.
Viseur point rouge[modifier | modifier le code]
Le viseur point rouge (ou « viseur red dot ») est un viseur holographique pour armes à feu. Le viseur projette un point lumineux (ou réticule) sur une lentille devant l'œil du tireur, ce qui dispense ce dernier de devoir aligner les organes de visée de l'arme, permettant ainsi une visée plus rapide, et de garder ses 2 yeux ouverts. De plus, contrairement au pointeur laser, le point rouge n'est pas projeté sur la cible, ce qui le rend bien plus discret.
Vision scotopique[modifier | modifier le code]
La vision scotopique (du grec ancien σκότος, skotos, signifiant « obscurité ») est la vision nocturne, c'est-à-dire la forme particulière que prend la vision la nuit ou en conditions de faible éclairage. Le domaine scotopique est le domaine de la photométrie pour lequel les surfaces observées ont des luminances lumineuses inférieures à la millicandela par mètre carré102. Au-delà on entre dans le domaine mésopique (vision crépusculaire) puis dans le domaine photopique (vision diurne)102.
Vitesse à la bouche[modifier | modifier le code]
La vitesse initiale est la vitesse à laquelle un projectile sort d'une arme. La vitesse à la bouche est celle à laquelle il sort de la « bouche » du canon d'une arme, qui est son extrémité la plus proche de la cible. Elles sont souvent notées « V0 ».
Vol balistique[modifier | modifier le code]
Le vol balistique qualifie le mouvement d'un projectile dans un champ gravitationnel soumis à la gravité de celui-ci et à elle seule. La balistique est la science qui a pour but l'étude du mouvement des projectiles dans ces conditions.
W[modifier | modifier le code]
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Wad cutter[modifier | modifier le code]
Cartouchje de .38 special Wad Cutter
Type de projectile dont la tête est plate et qui découpe la cible de manière particulièrement nette. Par exemple, le .38 Special Wad Cutter, .32 Smith & Wesson long Wad Cutter, etc.
Winchester[modifier | modifier le code]
Winchester 73. Culasse actionnée par le levier de sous garde
Winchester : nom propre (Oliver Winchester fondateur de la Winchester Repeating Arms Company), souvent utilisé de manière générique pour désigner une carabine à levier de sous garde52.
X[modifier | modifier le code]
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Y[modifier | modifier le code]
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Z[modifier | modifier le code]
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Zérotage[modifier | modifier le code]
en anglais : « zeroing »
On entend par :
I.-Armes par nature et munitions :
1° (Abrogé)
2° Arme : tout objet ou dispositif conçu ou destiné par nature à tuer, blesser, frapper, neutraliser ou à provoquer une incapacité ;
3° Arme à canon lisse : arme dont l'âme du canon est de section circulaire et ne peut donner aucun mouvement de rotation à un projectile unique ou multiple ;
4° Arme à canon rayé : arme dont l'âme du canon n'est pas de section circulaire et présente une ou plusieurs rayures conventionnelles ou polygonales destinées à donner un mouvement de rotation à un projectile unique ou multiple ;
5° Arme à feu : arme qui tire un projectile par l'action de la combustion d'une charge propulsive ;
6° Arme à répétition automatique : toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut, par une seule pression sur la détente, lâcher une rafale de plusieurs coups ;
7° Arme à répétition manuelle : arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une munition prélevée dans un système d'alimentation et transportée à l'aide d'un mécanisme ;
8° Arme à répétition semi-automatique : arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui ne peut, par une seule pression sur la détente, lâcher plus d'un seul coup ;
9° Arme à un coup : arme sans système d'alimentation, qui est chargée avant chaque coup par introduction manuelle de la munition dans la chambre ou dans un logement prévu à cet effet à l'entrée du canon ;
10° Arme blanche : toute arme dont l'action perforante, tranchante ou brisante n'est due qu'à la force humaine ou à un mécanisme auquel elle a été transmise, à l'exclusion d'une explosion ;
11° Arme camouflée : toute arme dissimulée sous la forme d'un autre objet, y compris d'un autre type d'arme ;
12° Arme d'épaule : arme que l'on épaule pour tirer.
La longueur hors tout d'une arme d'épaule à crosse amovible ou repliable se mesure sans la crosse ou la crosse repliée. La longueur de référence du canon d'une arme d'épaule se mesure de l'extrémité arrière de la chambre jusqu'à l'autre extrémité du canon, les parties démontables non comprises ;
13° Arme de poing : arme qui se tient par une poignée à l'aide d'une seule main et qui n'est pas destinée à être épaulée. La longueur de référence d'une arme de poing se mesure hors tout ;
14° Arme incapacitante agissant par projection ou émission : arme ayant pour effet de provoquer une incapacité et agissant par projection à distance ou émission du procédé ou moyen incapacitant ;
15° Arme incapacitante de contact : arme de défense ayant pour effet de provoquer une incapacité et agissant à bout touchant ;
16° Arme neutralisée : arme qui a été rendue définitivement impropre au tir de toute munition par l'application de procédés techniques assurant que tous les éléments de l'arme à feu à neutraliser ont été rendus définitivement inutilisables et impossibles à modifier ;
17° Douille amorcée : douille qui comporte une amorce sans autre charge de poudre ;
18° Douille chargée : douille qui comporte une charge de poudre ;
19° Elément d'arme : partie d'une arme essentielle à son fonctionnement : le canon, la carcasse, la boîte de culasse, y compris le cas échéant ses parties supérieures et inférieures, la culasse, y compris le cas échéant son ensemble mobile additionnel, le barillet, les systèmes de fermetures et la conversion ;
20° Elément d'arme neutralisé : partie d'une arme essentielle à son fonctionnement rendue définitivement impropre à son usage par l'application de procédés techniques définis ;
21° Elément de munition : partie essentielle d'une munition telle que projectile, amorce, douille, douille amorcée, douille chargée, douille amorcée et chargée ;
22° Munition à projectile expansif : munition dont le projectile est spécialement façonné, de quelque façon que ce soit, pour foisonner, s'épandre ou champignonner à l'impact. Entrent notamment dans cette catégorie les projectiles à pointe creuse ;
23° Munition à projectile explosif : munition avec projectile contenant une charge explosant lors de l'impact ;
24° Munition à projectile incendiaire : munition avec projectile contenant un mélange chimique s'enflammant au contact de l'air ou lors de l'impact ;
25° Munition à projectile perforant :
a) Munition pour arme d'épaule, avec projectile identifié visuellement le cas échéant par un code couleur, contenant un noyau dur en acier trempé ou en carbure de tungstène ;
b) Munition pour arme de poing, contenant un noyau dur en acier trempé ou en carbure de tungstène ;
c) Munition pour arme de poing, avec projectile métallique monolithique ou monobloc conçu pour perforer un gilet pare-balle souple (aramide ou équivalent) en dotation réglementaire au sein des forces de sécurité intérieure ;
26° Munition neutralisée : munition dont le projectile a un diamètre inférieur à 20 mm et dont la chambre à poudre présente un orifice latéral d'un diamètre au moins égal à 2 mm ne contenant plus de poudre et dont l'amorce a été percutée.
Les munitions à chargement d'emploi particulier, explosives ou incendiaires, restent dans tous les cas réputées fonctionnelles ;
27° Systèmes d'alimentation des armes : constitués par les magasins faisant partie intégrante de l'arme, tubulaires ou intégrés dans la boîte de culasse, et les magasins indépendants de l'arme, réservoirs, chargeurs et bandes, fixes ou mobiles pendant le tir.
II.-Autres armes :
1° Arme à blanc : objet ou dispositif ayant ou non l'apparence d'une arme à feu conçu et destiné par la percussion de la munition à provoquer uniquement un effet sonore et dont les caractéristiques excluent le tir ou la conversion sans recourir à un procédé industriel pour le tir de tout projectile (arme de starter) ;
1° bis Arme d'alarme : objet ou dispositif ayant l'apparence d'une arme à feu, conçu uniquement pour le tir de munition à blanc, de produits irritants, d'autres substances actives ou d'articles de signalisation pyrotechnique, dont les caractéristiques excluent le tir ou la conversion pour le tir de tout projectile autre que ceux mentionnés ci-dessus ;
2° Arme de signalisation : arme à feu destinée à tirer un dispositif pyrotechnique de signalisation, dont les caractéristiques excluent le tir ou la conversion pour le tir de tout autre projectile ;
3° Arme de spectacle : toute arme à feu transformée spécifiquement pour le tir de munitions à blanc, notamment lors de représentations théâtrales, de séances de photographies, de tournages de films, d'enregistrement télévisuels, de reconstitutions historiques, de parades, d'évènements sportifs ou de séances d'entraînement, dont les caractéristiques excluent le tir ou la conversion pour le tir de tout projectile. L'arme de spectacle reste classée dans sa catégorie originelle, avant sa transformation ;
4° Arme didactique : arme authentique laissant apparaître ses mécanismes internes sans que son fonctionnement n'ait été modifié, ni qu'elle ait subi le procédé de neutralisation ;
5° Arme factice : objet ayant l'apparence d'une arme à feu susceptible d'expulser un projectile non métallique avec une énergie à la bouche inférieure à 2 joules ;
6° Maquette : reproduction d'arme à feu à une échelle autre que 1 : 1 et garantissant la non-interchangeabilité des pièces ;
7° Munition inerte : munition factice qui ne peut être transformée en une munition active ;
8° Lanceur de paintball : système permettant de propulser de façon non pyrotechnique un projectile destiné à ne laisser sur la cible qu'une trace visualisant l'emplacement de l'impact ;
9° Reproduction d'arme : arme à feu reproduisant à l'identique une arme ayant existé dans sa forme et dans son fonctionnement ;
10° Armes qui revêtent une importance historique particulière : armes dont la fabrication est antérieure au 1er janvier 1946 qui ne sont pas des armes historiques au sens des dispositions des e ou g du IV de l'article R. 311-2.
Les caractéristiques mentionnées aux 1° à 3° sont définies par arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et du ministre chargé des douanes.
III.-Activités en relation avec les armes :
1° Activité d'intermédiation : toute opération à caractère commercial ou à but lucratif dont l'objet consiste, en tout ou partie :
a) A rapprocher des personnes souhaitant conclure un contrat d'achat ou de vente, de prêt ou de location-vente de matériels de guerre, d'armes et de munitions, ou à conclure un tel contrat pour le compte d'une des parties ;
b) Ou à organiser des transferts d'armes à feu, d'éléments d'arme ou de munitions à l'intérieur d'un Etat membre, depuis un Etat membre vers un autre Etat membre, depuis un Etat membre vers un pays tiers ou depuis un pays tiers vers un Etat membre.
Cette opération d'intermédiation faite au profit de toute personne quel que soit le lieu de son établissement prend la forme d'une opération de courtage ou celle d'une opération faisant l'objet d'un mandat particulier ou d'un contrat de commission ;;
2° Activité de fabrication : conception, réparation, fabrication, transformation, modification ou assemblage d'une arme, de ses éléments essentiels finis ou non finis, ou de munitions ;
3° Armurier : toute personne physique ou morale dont l'activité professionnelle consiste en tout ou en partie dans la fabrication, le commerce, l'échange, la location, le prêt, la réparation ou la transformation d'armes, d'éléments d'arme, de munitions et de leurs éléments ;
4° Commerce de détail : activité d'armurier au sens de l'article L. 313-2, effectuée à destination d'un consommateur final ;
5° Courtier : toute personne physique ou morale qui se livre à une activité d'intermédiation ;
6° Dépôt d'armes : détention illicite, par une personne ou en bande organisée, dans un ou plusieurs lieux, d'armes ou munitions au-delà du nombre maximum légalement autorisé ;
7° Fabrication illicite :
a) Fabrication, transformation, modification ou assemblage d'une arme, de ses éléments essentiels finis ou non finis, ou de munitions sans autorisation ou sans avoir appliqué les marquages d'identification, à l'exclusion des opérations de rechargement effectuées dans un cadre privé à partir d'éléments obtenus de manière licite ;
b) Détention de tout outillage ou matériel spécifique à la fabrication d'une arme sans disposer des autorisations de fabrication et de commerce correspondantes ;
8° Marquage : apposition sur l'un ou plusieurs éléments essentiels de toute arme à feu, de façon définitive et visible sans démontage, des éléments d'identification constitués par :
a) L'indication du fabricant, du pays ou lieu de fabrication, de l'année de fabrication, du modèle, du calibre et du numéro de série ;
b) Les poinçons d'épreuve selon les modalités prévues par les stipulations de la convention du 1er juillet 1969 pour la reconnaissance réciproque des poinçons d'épreuves des armes à feu portatives ;
c) L'éventuelle indication d'une cession opérée par l'Etat ;
d) L'éventuelle indication d'une neutralisation de l'arme, dont le poinçon, apposé par l'autorité qui constate la neutralisation, atteste du caractère inutilisable de l'arme.
Ce marquage appliqué aux munitions comporte les mentions du nom du fabricant, du numéro d'identification du lot, du calibre, du type de munition et du signe de contrôle d'épreuve sur les conditionnements élémentaires ;
9° Opérations industrielles : opérations industrielles entrant dans le champ d'application de l'article L. 2331-1 du code de la défense constituées par les opérations de montage, assemblage des matériels des catégories A, B et C, de chargement industriel des munitions ainsi que par les opérations d'usinage, de moulage ou d'emboutissage les amenant à leur forme définitive ou très approchée ;
10° Port d'arme : fait d'avoir une arme sur soi utilisable immédiatement ;
11° Traçabilité : obligation d'enregistrement des différents détenteurs successifs d'une arme et de ses éléments numérotés, de leur fabrication à la possession finale par le dernier acquéreur ;
12° Trafic illicite : acquisition, vente, livraison, transport d'armes à feu, d'éléments d'arme, de munitions ou d'éléments de munitions, d'outils ou matériels spécifiques à la fabrication des armes, sans autorisation ou en violation d'une réglementation européenne ou internationale, à partir, à destination ou au travers du territoire national ou vers le territoire d'un autre Etat ;
13° Transport d'arme : fait de déplacer une arme en l'ayant auprès de soi et inutilisable immédiatement.
IV.-Ne sont pas des armes au sens du présent titre :
1° Les objets tirant un projectile ou projetant des gaz lorsqu'ils développent à la bouche une énergie inférieure à 2 joules ;
2° Les réducteurs de son constituant des pièces additionnelles ne modifiant pas le fonctionnement de l'arme ;
3° Les objets conçus aux fins de sauvetage, d'abattage, de pêche au harpon ou destinés à des fins industrielles ou techniques, à condition qu'ils ne puissent être utilisés que pour ces usages précis.